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L’Alambike 2024 : de retour pour une quatrième édition

Rendez-vous les 7 et 8 septembre prochains pour l’Alambike 2024, une épreuve à vélo de 24h en relais. À l’occasion de l’événement incontournable de cette fin d’été, nous avons interviewé Benoît, un des organisateurs de l’événement. Il partage avec nous sa vision de cet événement, unique en son genre.


​Salut Benoît, peux-tu présenter l’événement de l’Alambike dans ses grandes lignes ❓​

Benoît : Les 7 et 8 Septembre aura lieu la quatrième édition de l’Alambike aux Gets, en Haute-Savoie. L’objectif de l’événement est de rassembler un maximum de monde autour de la pratique du vélo. C’est une pratique un peu différente de celles qui se font habituellement aux Gets. On a différentes épreuves ouvertes adaptées à tous, de la draisienne -à partir de 3 ans-  jusqu’à l’épreuve phare : le relais des 24h.

Quels sont les différents parcours et la nouveauté de cette année ❓​

Benoît : L’Alambike 2024 c’est vraiment la fête de fin d’été du vélo aux Gets, où on retrouve tout le monde sur les différentes épreuves. À savoir, les petits de 3 à 5 ans sur les courses de draisiennes -une le samedi et une le dimanche. On a aussi des épreuves pour les enfants de 5 à 12 ans, sur un parcours situé sur le front de neige. Ensuite, on passe sur une épreuve un peu plus importante pour les 12-17 ans, sous forme de relais de 4 à 6 personnes qui va durer 3h00. On a bien-sûr l’épreuve phare qui dure 24h, un relais en équipe de 4 à 8 personnes. Pour finir, la nouveauté de cette année c’est la possibilité de participer à l’Alambike en individuel.


Quelle est la mission de l’Alambike 2024 ❓​

Benoît : En parallèle de toutes ces épreuves sportives, l’objectif est caritatif. Le but du jeu est de reverser tous les bénéfices de l’événement à des associations locales qui nous sont chères. Cette année on va pouvoir aider deux associations, dont une qui est située aux Gets et la deuxième sur Thonon-les-Bains. L’Alambike c’est faire un maximum de kilomètres sur toutes les épreuves, pour pouvoir reverser un maximum de dons.

Quel est l’objectif de l’Alambike 2024 ❓​

Benoît : Cette année on espère avoir 60 équipes, de 4 à 8 personnes. On attend aussi les coureurs individuels et les équipes des catégories enfants. C’est donc 500 participants attendus sur l’événement et on espère pouvoir reverser le maximum de bénéfices. Pour rappel, l’année dernière on avait pu reverser plus de 15.000€.

D’où vous est venue l’idée de l’Alambike ❓​

Benoît : L’Alambike est organisé par une bande de copains. Ça fait maintenant plus de vingt ans qu’on organise des événements aux Gets. Ce qui nous anime c’est notre village, notre bande de copains, faire bouger Les Gets ! Pendant pas mal de temps, on a pu organiser des événements qui ont grossi, par exemple l’Ébouelle Contest qui a grandi année après année et qui était un événement phare de l’hiver. Et puis avec l’évolution et la vie de chacun, on s’est tourné vers l’été. On a plus de temps et on peut mieux vivre notre passion de l’événementiel. Avec l’Alambike, l’idée c’est vraiment de faire une grosse fête de fin de saison avec tous les gêtois et tous les gens qui nous rejoignent depuis les quatre coins de la France. L’objectif c’est vraiment de donner et de partager, que ce soit la grande fête du vélo aux Gets. 

Est-ce que c’est un événement adapté à tous les niveaux ❓​

Benoît : Il y a beaucoup de monde qui vient avec un niveau élevé en VTT, mais il y a aussi des personnes qui ont des niveaux moindres ! Sur le moment, tout le monde partage cette même passion, cette même épreuve, ce même engouement. On est vraiment dans une bulle pendant ces 24h d’événement, et c’est ça qui est vraiment chouette pendant l’Alambike !

Quelle est la différence avec les autres événements de vélo ❓​

Benoît : En France y a assez peu d’événements de 24h. On est un des seuls événements du quart sud-est à faire rouler les gens la nuit, et c’est vraiment une des particularités de l’Alambike. Tous les gens qui ont pu le faire pendant les premières éditions sont vraiment enchantés de la féérie à laquelle ils participent. Par exemple, lorsqu’ils roulent autour du parc de l’Alta Lumina en pleine nuit avec les lumières de cette attraction unique aux Gets. C’est vraiment quelque chose à faire une fois dans sa vie.

L’Alambike n’est pas une compétition finalement ❓​

Benoît : Non, c’est ce qui est vraiment sympa aussi. Il y a vraiment un engouement de la part de tous les participants. Il y a beaucoup d’entraide, on voit les vélos musculaires et les vélos électriques. Quand c’est la nuit, tout le monde est dans le même esprit, dans la dureté de l’événement. À 2h00 du matin ce n‘est pas spécialement facile et tout le monde se partage des tuyaux, s’entraide quand il y a des petits soucis mécaniques… C’est vraiment l’esprit de l’événement qu’on voulait créer ! Avec Helmut, notre fameuse mascotte, on vous attend dans 3 semaines pour l’Alambike !

Pour toutes les personnes qui souhaitent participer à l’événement en spectateurs, retrouvez des animations dans le village tout le week-end !

Les Associations

Les Pt’hiboux du Léman (Hôpitaux du Léman)

 L’association existe depuis 1984, gérée par les pédiatres. Elle avaient pour mission principale de financer la formation professionnelle des médecins du service. En 2017, à l’initiative de soignants, l’association a été repensée puis rebaptisée afin de répondre à un besoin du service. L’amélioration des conditions d’hospitalisation des enfants et de leur famille. Le service est composé de 24 lits d’hospitalisation pour la pédiatrie et de 6 lits pour la néonatologie, nous accueillons les enfants de la naissance à 18 ans et leurs parents.

Clément, membre de la famille Alambike

L’Alambike, c’est avant tout une histoire de copains. Ces dernières années, nous avons soutenu des associations qui nous tenaient à cœur sans jamais imaginer que nos efforts puissent aider l’un d’entre nous. Cette année, notre événement prend une autre dimension et un tout autre sens. C’est Clément, plus connu sous le nom de Mario. Vous l’avez peut-être croisé sur son tandem avec son acolyte Luigi lors des premières éditions de l’Alambike, que nous devons soutenir !

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