Franck Pernollet réside aux Gets depuis 40 ans, une station qu’il connaît comme sa poche. Depuis 22 ans, il occupe le métier de chauffeur de chenillette, un rôle essentiel dans le maintien des pistes de ski. ⛷️ Découvrez aujourd’hui son portrait dans notre série dédiée aux coulisses gêtois #MADEINLESGETS
Le travail de précision des dameurs
Dès les premières heures de la matinée, entre 4h et 10h, il commence son travail. La deuxième partie de sa « journée » se poursuit en soirée, particulièrement lorsque les conditions sont favorables (ciel dégagé, regel et absence de précipitations), de 17h à 1h du matin.
Franck manie principalement des machines spécialisées, telles que celles équipées d’un treuil, pour traiter les pentes les plus raides et les pistes noires. Ces machines possèdent des câbles d’une longueur impressionnante, pouvant atteindre jusqu’à 1 km. Ceci leur permet de travailler sur des sections difficiles d’accès. Lors de son passage, Franck utilise la lame de la chenillette pour casser les bosses. Ensuite il remonte et tasse la neige à l’aide de la fraise arrière, afin de garantir une surface lisse et uniforme. ❄️
Les zones de travail : Chavannes et Mont Chéry 🏔️
Sur le versant des Chavannes, une dizaine de machines opèrent chaque jour pour assurer la préparation des pistes. Sur le Mont Chéry, quatre machines effectuent le même travail. Ce processus minutieux garantit des conditions optimales aux skieurs dès l’ouverture des pistes.
Les dangers des machines à treuil ⚠️
Le damage à treuil, bien qu’indispensables pour les pistes, présentent également des risques importants pour les skieurs de nocturne. Ceux qui choisissent de descendre en fin de journée ou qui pratiquent la randonnée tôt le matin sont particulièrement exposés. Bien que les chauffeurs de dameuses fassent de leur mieux pour être vigilants vis-à-vis des derniers skieurs, la visibilité dans certaines conditions, notamment de nuit, peut être réduite.
Dans les pentes raides, le treuil permet à la chenillette de se fixer à un point d’ancrage. Elle utilise un câble métallique d’environ 10 mm de diamètre, suffisamment résistant pour supporter des charges importantes. Lorsque la machine travaille loin de son ancrage, le câble peut se retrouver dissimulé sous la neige, créant un véritable danger. Il peut surgir soudainement, mettant en danger les skieurs ou piétons imprudents. En raison de la tension exercée sur ces câbles, les accidents qui en découlent sont souvent graves.
Des panneaux signalent la présence des machines au départ et en haut des pistes. Il est donc essentiel que les skieurs ou piétons respectent ces panneaux de signalisation et restent vigilants. ‼️
Franck Pernollet exerce ce métier par passion. Son amour pour la montagne et son désir de préserver les pistes le poussent à consacrer chaque hiver à cette tâche exigeante et gratifiante. Pour lui, être chauffeur de chenillette est bien plus qu’un travail, c’est un engagement envers son environnement et sa passion pour la montagne. 🏔️