A l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes, le 8 mars, nous souhaitons mettre en lumière les femmes des Gets qui possèdent, chacune à leur façon, des super pouvoirs.
Figures emblématiques, skieuses médaillées, gardiennes du patrimoine et de culture, montagnardes chevronnées, cheffes en cuisine ou actrices en coulisse, nombreuses sont les femmes qui contribuent à l’essor et au dynamisme de la station grâce à leur activité, leur métier et leur passion.
Si nous n’avons pas pu afficher tous les visages des héroïnes gétoises, nous tenons à rendre un hommage collectif à toutes les femmes des Gets.
Découvrez ci-dessous leurs portraits
Laetitia ANTHONIOZ – Depuis 25 ans, Laetitia prend soin du domaine avec passion et en tout saison : pisteuse-secouriste l’hiver, entretien des espaces de loisirs l’été et conductrice de tracteur pente l’automne.Emilie LE ROUX – De formation hôtelière, Emilie a décidé de changer de cap et de se tourner vers l’offre bien-être. Depuis 2019, elle gère le Spa des Sources du Chéry, un espace bien-être naturel et raffiné d’expériences aquatiques, de détentes et de soins sur plus de 1000 m². Déborah ANTHONIOZ – Avec plusieurs podiums en Coupe du monde et une médaille d’argent aux JO d’hiver de 2010, Deborah est l’une des plus grandes athlètes de Snowboardcross que la station ait connue. Léa TREMBLET – Chevrière et fromagère, Léa s’est lancée avec son conjoint dans une belle aventure humaine dans le cadre enchanteur du Mont Caly : la Chèvrerie des Félires. Anouk et Nathalie BONHOMME – Bergère, potière, graphiste… Anouk et Nathalie ont fusionné leurs talents, leur passion et leur créativité pour créer, il y a 12 ans, la Poterie artisanale des Gets.Adeline MUGNIER – Cette gêtoise pure souche a ramené aux Gets de bien jolis trophées. Elle a surtout participé aux JO d’hiver de Sotchi en 2014 et de PyeongChang en 2018.Laurence REMY – Art Advisor à la Galerie Art’N’Chéry, Laurence, aussi appelée “L”, est investie dans ce lieu de curiosité où l’on donne à voir et à découvrir l’art sous toutes ses formes. Issue du milieu publicitaire en régie presse, elle apporte à la galerie sa créativité et sa mise en scène toujours renouvelée.Mireille MARTEL – élue à la Mairie depuis 20 ans et administratrice à l’Office depuis 25 ans, Mireille est une des figures emblématiques de la station. Elle est aussi très investie dans les événements VTT qui ont fait la renommée des Gets. Claude BARRAULT – Présidente de l’Association Jean-Marie Delavay, Claude a à cœur de transmettre le patrimoine botanique que nous a légué Jean-Marie Delavay, gêtois, missionnaire en Chine au 19eme siècle.Chantal DELAVAY – Ambassadrice des Gets et présidente de l’association L’Espérance Gétoise, Chantal aime rassembler les Seniors des Gets autour de diverses activités et de bons repas ! Florence DELAVAY – C’est un peu comme un ange gardien qui veille sur le domaine skiable… Florence, responsable du Central des pistes depuis 20 ans à la Sagets, coordonne les secours sur pistes et gère la prise en charge des personnes accidentées. Caroline ANTHONIOZ – A 37 ans Caroline a eu le courage et l’exemple de ses beaux-parents pour recommencer une nouvelle vie. Défendant le bon sens paysan avec son mari, ils accueillent à la ferme de Caroline afin de faire découvrir leur production en mention Nature & Progrès. Sandra BALAGNIA – Cheffe pâtissière et enfant du pays, Sandra s’est formée auprès de plusieurs chefs étoilés avant d’ouvrir son restaurant au cœur du village et de proposer, avec son mari, une cuisine raffinée et savoureuse.AMELIE et VALENTINE – Couple heureux et montagnardes dans l’âme, elles vous invitent à passer une nuit unique sous les étoiles dans leur Chéry Dôme, et partagent avec vous leur petit coin de paradis. Mia CLERC – Originaire de Madagascar, Mia a chaussé les skis à 5 ans sur les pistes des Gets, où elle a grandi. Elle atteint rapidement le haut niveau de ski alpin, et a eu la chance de représenter Madagascar aux JO d’hiver de 2018 et de 2022. Isabelle DUBOIS – 20 années au service de la Sagets, Isabelle s’occupe avec dynamisme et enthousiasme de la vente des forfaits et de l’accueil aux caisses. Océane AVOCAT GROS – Toujours plus haut et plus loin en saut à ski. En Équipe de France B depuis 2016, Océane enchaine les tops 30 en Coupe du Monde. Audrey DEFRASNE – Responsable du Musée de la Musique Mécanique, où elle travaille depuis 20 ans, Audrey contribue à enrichir les collections du Musée, un lieu chargé d’histoire présentant des instruments et des pièces uniques. Jo WATTS – Cheffe autodidacte anglaise et passionnée d’alimentation saine, Jo a forgé son expérience dans les pubs et restaurants anglais et lors de ses voyages aux 4 coins du monde. Elle propose une cuisine healthy, colorée et multivitaminée !
Saviez-vous qu’aux Gets l’on skie sur le fond d’un océan alpin ? Qu’autrefois le Chablais ressemblait à l’Atlantique ? En 50km, entre le lac Léman et le Mont Blanc, le Géoparc du Chablais retrace la folle histoire de la formation des Alpes. Il était une fois, il y a fort fort longtemps….
Pierre qui roule n’amasse pas mousse. Peut-être. Mais pierre qui roule raconte la Terre. Et quelle histoire extraordinaire juste sous nos pieds. Le Chablais possède un patrimoine géologique unique, une véritable machine à remonter le temps qui nous donne les clés pour comprendre la nature qui nous entoure. Le préserver, sensibiliser les publics et agir pour le développement durable de ce bijou géologique est la mission du Géoparc du Chablais.
Un label UNESCO
Un Géoparc , qu’est-ce que c’est ?
Le label « Géoparc mondial UNESCO » a été créé en 2015. Il est attribué à un territoire pour la richesse de son patrimoine géologique, naturel et culturel. Par là il faut entendre, ses lacs et montagnes, ses sources, grottes ou falaises, mais aussi son bâti traditionnel, ses contes et légendes, vins, fromages et coutumes. Un géoparc mondial UNESCO consacre donc les liens forts entre l’Homme et la Terre. C’est un label qualité pour la richesse géologique et patrimoniale d’un territoire. Et dans le Chablais, nous sommes riches. Riches de la genèse des Alpes.
Sous vos skis ou chaussures de randonnée, 250 millions d’années d’évolution depuis l’époque où les six continents n’en formaient qu’un. Le Géoparc du Chablais s’étend sur 900km² et 62 communes de la rive sud du Léman aux sommets des Portes du Soleil. Il identifie 85 géosites remarquables dont 23 ont été aménagés pour l’accueil du public.
Parmi ces sites géologiques remarquables, on retrouve la station des Gets et ses tourbières, vecteurs d’une identité géologique très riche jouant un rôle important dans notre éco-système.
Le village des Gets est bâti sur d’anciens sédiments marins empilés lors du rapprochement des continents. Avant la naissance des montagnes régnait ici l’océan alpin, La Téthys, dont les sédiments ont progressivement formé les roches du Chablais.
Rien d’étonnant alors à apprendre que l’on skie sur de la lave ! La crête du Vuargne, au col de Joux Plane présente d’extraordinaires fragments de lave en coussins arrachés des fonds marins lorsque la Téthys s’est refermée et que les Alpes se sont surélevées. Grâce à l’érosion, ils affleurent aujourd’hui à la tête du Vuargne et l’on peut marcher dessus. Époustouflant, non ?!
Le sous-sol imperméable du géosite du Lac des Écoles est également issu de sédiments marins. Cette tourbière abrite aujourd’hui des espèces protégées comme le triton alpestre, la pyrole intermédiaire et le trèfle d’eau. Utilisé comme lac d’agrément en été et réserve collinaire en hiver, le site du Lac des Ecoles pointe les enjeux majeurs de la gestion de l’eau en montagne. Car aux Gets, il y a peu de sources. Les roches imperméables des sous-sols, constituées de sédiments surcomprimés lors de la formation des Alpes, empêchent l’eau de s’infiltrer. Elle reste en surface ou s’écoule le long des pentes.
A gauche : le col de Joux-Plane. A droite : le lac des Ecoles
La découverte de notre territoire dévoile un extraordinaire patrimoine géologique disséminé là juste sous nos yeux. Abreuvons-nous jusqu’à plus soif au puit de la connaissance. Bienvenue en Chablais !
Dans le cadre de la Semaine Olympique et Paralympique, qui se tiendra du 1e au 6 février 2021 aux Gets, nous avons rencontré trois ambassadrices gétoises qui nous partagent leur expérience des Jeux Olympiques et leur vision du sport de haut niveau.
Trois championnes, deux disciplines mais une même voix : celle du sport féminin ! Rencontre croisée avec Adeline Mugnier, Océane Avocat Gros et Mia Clerc.
AdelineMugnier
Gêtoise pure souche, Adeline Mugnier a ramené aux Gets de bien jolis trophées. Elle a surtout participé aux JO d’hiver de Sotchi en 2014 et de PyeongChang en 2018.
Les Gets a obtenu le label « Terre de Jeux 2024 », et a été sélectionné comme centre d’entrainement aux Jeux pour le VTT Cross-Country (XCO) dès 2021. Qu’est-ce que cela t’inspire ?
« Je trouve que c’est hyper intéressant pour la station. Ce type d’événements (JO) rassemble beaucoup d’équipes sportives et peut générer pas mal de retombées économiques pour les hôtels, les appartements et les commerces des Gets. C’est d’autant plus important dans le contexte actuel. En tant que coach sportive, ce serait l’opportunité d’ouvrir ma salle à des athlètes de haut-niveau qui viendraient s’entrainer aux Gets. Ces sportifs pourraient par la suite revenir aux Gets pour leurs vacances ou leur plaisir. »
Terre de Jeux 2024 vise à promouvoir largement le sport. Ayant toi-même grandi dans un milieu sportif, pourquoi est-ce important d’encourager la pratique sportive ?
« J’ai eu la chance d’être baignée dans le sport depuis les bancs de l’école, et je vois tout ce que ça m’a apporté aujourd’hui. C’est essentiel d’apprendre aux enfants à aimer le sport de manière général, quel qu’il soit, même juste aller se balader. Aux Gets, il y a un large choix d’activités été comme hiver : le ski, les raquettes, le biathlon, la randonnée, le VTT… Mais on pourrait aller encore plus loin, et faire découvrir d’autres sports qu’on a moins l’habitude de voir en montagne comme la boxe, le judo, la danse, etc. »
Depuis ta 1ère participation aux JO en 2014, est-ce que le monde de l’Olympisme a évolué selon toi ?
« Pas vraiment…Les JO, c‘est énormément de médiatisation et de choses à gérer par rapport à une Coupe du Monde. Tout est exagéré et plus intense. Je trouve qu’on en fait beaucoup pour une seule journée de course bien qu’elle soit déterminante pour la carrière d’un.e athlète.
Je me suis retrouvée dans une situation assez spéciale à Sotchi pour l’épreuve du Géant. La journée était affreuse : il pleuvait des cordes, la neige était horrible, toute mouillée. J’étais sur le télésiège avec mon technicien et j’avais du mal à croire que j’étais aux JO. Car peu importe les conditions météo, ta course c’est ce jour-là et pas un autre et il faut être performante coute que coute. Sinon c’est RDV dans 4 ans ! »
Quels conseils donnerais-tu aux jeunes athlètes gétois qui se préparent pour une sélection olympique ou paralympique ?
« C’est plus facile à dire qu’à faire mais il faut essayer de rester dans sa bulle, se concentrer sur les choses qu’on maitrise et ne pas vouloir en rajouter trop, et de ne pas se laisser distraire par tous les à-côtés. Mon conseil : rester focus sur soi et sur sa course. »
OcéaneAvocat Gros
Après plusieurs années de compétition en ski alpin, Océane découvre le saut à ski à 14 ans. Depuis elle enchaîne les top 30 en Coupes du Monde et est bien décidée à gagner son ticket pour les JO 2022.
Quand tu as appris que Les Gets serait centre d’entrainement pour le VTT Cross-Country (XCO) pour les Jeux 2022, quelle a été ta réaction ?
« Je trouve ça super cool. Ça va amener beaucoup de spectateurs aux Gets et une ambiance géniale. Cela montre la diversité des activités qui sont proposées aux Gets. Ce n’est pas qu’une station de ski, le VTT est très présent en été. C’est une station qui vit toute l’année. Accueillir ce genre d’événements en Haute Savoie et aux Gets permet de montrer les atouts de nos stations de montagne et ça aura un bon impact sur la station au niveau économique, culturel… »
Comment te prépares-tu pour les JO de 2022 ?
« On s’entraine toute l’année, été comme hiver, pour être performant sur les circuits de Coupe du Monde et les Championnats du Monde. Car c’est sur base des résultats en Coupes du Monde que l’on récupère le quota de places pour les Jeux. Les Coupes du Monde, c’est un peu l’antichambre des JO.
Si je suis sélectionnée pour les Jeux, il faudra que je sorte toutes mes cartes, que j’applique tout ce que j’ai appris ces dernières années. Le stress sera beaucoup plus important et le mental joue beaucoup sur les performances. Il faudra que je sois concentrée sur moi-même sans me laisser distraire par l’effervescence des Jeux pour arriver à lâcher mes sauts et à montrer le meilleur de moi-même. »
Le saut à ski féminin a fait son apparition tardivement aux JO, en 2014. Est-ce que cette discipline mériterait plus d’attention ?
« Peu de gens connaissent le saut à ski en France et je ne vous parle même pas du saut à ski féminin ! Le circuit féminin n’est presque pas médiatisé en France. Si les jeunes ne connaissent pas ce sport, ils ne penseront pas à essayer. Actuellement, il y a très peu de filles pour prendre la relève et rejoindre l’équipe avec nous. C’est dommage…
Une idée serait de mettre en place des initiations ouvertes à tous pour faire découvrir le saut à ski. Il y a quelques années, ils avaient installé un petit tremplin en bas du village des Gets. C’était une super initiative !»
Existe-t-il de grandes différences entre le circuit masculin et féminin ?
« On s’est beaucoup battues pour être sur le même pied d’égalité que les hommes, pour avoir des Coupes du Monde, pour participer aux mêmes compétitions comme la Tournée des 4 Tremplins. On commence à faire notre place, le niveau commence à être sacrément élevé mais il y a encore quelques inégalités. Les prize-money en Coupe du Monde ne sont pas les mêmes pour les hommes que pour les femmes. En tant qu’athlète féminine, ce n’est pas facile de vivre de son sport et c’est compliqué de trouver des sponsors. C’est tout un engrenage qui fait que nous restons encore trop dans l’ombre.»
Mia Clerc
Originaire de Madagascar, Mia chausse les skis à l’âge de 5 ans sur les pistes des Gets. Quelques années plus tard, la voilà sélectionnée pour les JO d’hiver 2018 où elle sera la 1e femme à porter les couleurs malgaches.
Début 2021, tu as fait une lourde chute lors d’une course à Flaine, une fracture ouverte tibia péroné, qui signe malheureusement la fin de ta saison. Comment te sens-tu ?
« Au début, c’était compliqué d’accepter la situation mais il faut garder le moral. Là ça va déjà mieux. J’ai directement commencé les séances de kiné et dans 1 semaine je peux recommencer à marcher. Fin février, je pars en centre de rééducation. Je vais travailler physiquement les parties plus faibles de mon corps et je reviendrais plus forte. »
Comment est née ta passion pour le ski alpin ?
« J’ai été adoptée à 1 an et demi par mes parents qui vivent aux Gets. Ce sont eux qui m’ont appris à skier. J’ai commencé la compétition quand j’avais 8 ans histoire de découvrir une nouvelle activité et c’est vite devenu une passion. Le sport de haut niveau est un monde assez différent. J’aime l’ambiance qui règne sur les courses. On apprend constamment de nouvelles choses sur son corps, son mental… Ma discipline préférée ? Le Géant. C’est celle où je me sens le plus à l’aise et où je progresse le mieux. »
Que retiens-tu de ta participation au JO 2018 ?
« C’était une très belle expérience. J’étais jeune donc je n’y allais pas pour performer. L’objectif était que j’arrive en bas de la piste. En plus, j’étais la 1e femme des pays de l’océan Indien à participer aux JO d’hiver et j’ai eu l’honneur de porter le drapeau malgache. Une double fierté pour moi car je tiens à promouvoir le développement de la femme et du sport féminin malgache. »
Les Gets a reçu le label « Terre de Jeux 2024 » et prend part à l’aventure des Jeux 2024. Qu’est-ce que cela t’inspire ?
« Je suis fière de retourner dans ma station de cœur où j’ai grandi et où j’ai appris énormément de choses. Il y a plein d’activités à découvrir, été comme hiver. Par exemple, en parallèle du ski, je patinais beaucoup quand j’étais plus petite. De plus, la station possède pas mal d’atouts pour le sport de haut niveau, que ce soit en ski alpin ou en VTT. »
Quelles sont tes ambitions pour le futur ?
« Cette année, ma saison est terminée mais j’avais prévu d’améliorer mes points dans chaque discipline pour pouvoir participer aux Championnats du Monde junior en Italie. J’aimerais viser un top 30 en Géant ou Slalom pour les JO de 2022.”
Restez connectés à la montagne…
Il existe autant de moniteurs de ski que de façons de vivre ce métier. Découvrez les portraits de Ryan, Luc et Cédric trois moniteurs de ski de l’École ESI 360 aux Gets. Expérimenté, jeune diplômé ou encore en formation, ils ont des parcours et des univers bien différents mais partagent tous la même passion : le ski et le snowboard.
Zoom sur ces moniteurs aux combinaisons bleues flash qui vous feront découvrir les plaisirs de la glisse sous toutes ses facettes.
Ryan – votre parfait guide des Gets
A 25 ans, fraîchement diplômé du monitorat, Ryan est un passionné de sport. D’origine franco-australienne, il se perfectionne à la fois dans l’enseignement du ski et du snowboard. Amoureux de la montagne, il partage sa passion avec petits et grands. Sur les pistes, c’est pédagogie et rigolade !
A côté de son métier, Ryan se passionne pour la musique. DJ à ses heures perdues, il ambiance la station dans certains bars des Gets. Retrouvez Ryan sur les pistes, au restaurant et dans les bars : le moniteur parfait pour connaître la station sur le bout des doigts !
« Quand je donne des cours de ski ou de snowboard et que le contact est établi, c’est toujours intéressant et plaisant de retrouver ces personnes en dehors. Dans notre métier, on peut vraiment faire de belles rencontres. »
Sa double nationalité lui permet d’accueillir des personnes des quatre coins du monde. Grâce à son expérience en freestyle et en freeride, il accompagne les skieurs téméraires en quête de frissons, et cela en toute sécurité !
Luc – Born to ski
Gêtois depuis tout petit, Luc a grandi les skis aux pieds. Après quelques années au ski club des Gets, il enfile la combinaison bleue puis se tourne vers le monitorat de ski. C’est une évidence pour lui !
Le Franco-Gallois, cadet de l’équipe 360 aux Gets, commence à préparer son diplôme en 2016 en jonglant entre la saison d’hiver et un diplôme en fac de sport à Lyon pendant 2 ans. Diplômé d’un DEUST APN, cet aspirant moniteur se concentre maintenant sur la finalisation de son monitorat. Il nous confie que le métier de moniteur lui apporte énormément au quotidien :
“Ce que j’aime dans ce métier ? Le fait de rencontrer, partager et échanger avec despersonnes qui viennent de partout en France, voir du monde entier ! C’est très enrichissant sur le plan personnel ! “
À l’aise avec les enfants, c’est toujours avec entrain et pédagogie qu’il partage ses connaissances et son amour de la glisse. Quand le domaine redevient vert, Luc passe ses journées au golf des Gets.
Cédric – le moniteur tout terrain
Avec 25 ans d’expérience, Cédric est un moniteur tout terrain qui aime partager sa connaissance du domaine et ses compétences sportives. Amoureux de nature sauvage, il sera le spécialiste des sorties randonnées et splitboard et du hors-piste. Il vous racontera volontiers de nombreuses anecdotes sur l’histoire et le patrimoine naturel de notre domaine.
« Dans ma philosophie, l’essentiel est de partager ma passion et des moments d’authenticité avec les personnes présentes. Je cherche à créer une connexion. Mon métier revient aussi à assurer la sécurité des clients et il me paraît important de mettre toute mon expérience au service des attentes et de la sécurité des gens que j’accompagne.”
Mordu de glisse en tous genres, il se perfectionne en ski et en snowboard l’hiver, en VTT, rafting, kayak et hydrospeed l’été. Vivant au fil des saisons et des activités que lui offrent les domaines de montagne, Cédric est assurément un moniteur expérimenté et polyvalent.
Pour cette 17ème édition, Les Gets a accueilli la 3ème étape de La Grande Odyssée (LGO) Savoie Mont Blanc mardi 12 janvier 2021, offrant aux attelages ses plus beaux flocons !
Pour cette édition inédite à huis-clos, l’étape historique et très alpine des Gets s’est déroulée sur un parcours de 32 kms (2 boucles de 16km) cumulant un dénivelé positif de 1 500 m. Au départ de Gibannaz, les mushers sont montés jusqu’au col de Ranfolly à 1 650 m d’altitude, ont continué sur la route d’été du Col de Joux Plane, pour ensuite terminer sur les pistes nordiques du Golf.
A cette occasion, nous avons rencontré 2 mushers, Aurélie Delattre et Romain Da Fonseca. Ils nous parlent avec passion de leur métier et de l’incroyable complicité qui les lie à leurs chiens.
Romain Da Fonseca
Romain a 31 ans, il vit dans les Pyrénées avec ses 10 huskies de Sibérie et participe pour la 1e fois à LGO.
D’où t’est venue l’envie de devenir musher ?
C’est un rêve depuis que je suis gamin. Il y a 12 ans, j’ai commencé à faire un peu de traineau. Quelques années plus tard, je me suis associé avec mon collègue actuel, lui en tant que musher et moi comme guide de montagne. C’est à ce moment-là que j’ai eu mes premiers chiens. Un puis deux, puis on est vite monté à 6 chiens pour atteindre un pool de 12 chiens. Aujourd’hui, je suis musher pro, c’est mon métier à plein temps. A côté des compétitions, je fais les saisons de tourisme.
La Grande Odyssée, c’est ta première grande course. Quel est ton ressenti après les deux premières étapes ?
Pour le moment, ma petite stratégie se passe bien. On est au pied du podium et les chiens sont frais. Sur une telle course, le niveau est élevé mais on s’y attendait et on s’y est préparé. Je vis dans les Pyrénées, sur un super site pour l’entrainement donc j’ai l’habitude de courir avec les chiens en montagne sur ce type de parcours assez technique.
Comment se prépare-t-on pour ce genre de course ?
Les chiens et le musher suivent un entrainement assez similaire, même si les volumes sont moins importants pour le musher. On a commencé à préparer la course cet été : on a créé des blocs de travail, comme pour des athlètes de haut niveau, avec des périodes de foncier, des phases pour accentuer la puissance, la musculation ou la vitesse, des séances de fractionné et surtout, des temps de récupération.
Romain (à droite) entame la 2ème boucle de 16 km
Quel est le secret d’une bonne relation entre un musher et ses chiens ?
Pour moi, le plus important c’est de voir grandir ses chiens et de passer beaucoup de temps avec eux. J’ai eu la chance de voir tous mes chiots grandir au quotidien. En tant que musher pro, je suis constamment avec eux, que ce soit pour m’amuser, pour travailler ou pour faire des courses. Tous mes chiens ont leurs particularités, je les connais par cœur, et vice versa. Et à l’image des athlètes professionnels, ils reçoivent une attention particulière et sont vraiment chouchoutés (bien plus que nous 😉 )
As-tu un geste porte bonheur avant une course ?
On a un leitmotiv dans l’équipe : on se met la pression à l’automne de sorte à évacuer tout le stress avant et arriver le plus détendu possible sur la course. On est là pour s’amuser, pour prendre du plaisir et c’est ce qu’on veut transmettre à nos chiens.
Aurélie a 31 ans, elle vit en Laponie suédoise avec sa team de 35 Scandinavian Hounds. C’est sa 3ème participation à LGO.
Pourquoi es-tu devenue musher ?
Quand j’étais petite, je raffolais des épopées dans le grand blanc et des histoires de chiens de traineaux. Pendant mes études de vétérinaire, j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’équipe de LGO en tant qu’étudiante véto. J’ai adoré l’ambiance de la course, le fait de passer de village en village mais j’étais un peu frustrée de ne pas bien connaitre le chien de sport. Pour être musher, il faut se renseigner sur tout : l’entrainement, la nutrition, les soins…
L’année suivante, je suis revenue à LGO en tant que handler dans la team de Rémy Coste. Le handler, c’est la personne qui aide aux soins, qui fait les massages, qui nourrit, qui attèle les chiens. La suite… Vous la connaissez 😉
Aujourd’hui, je commence une formation d’osthéopathe-vétérinaire afin d’être capable de voir et de régler moi-même tous les petits blocages qui peuvent survenir chez les chiens lors des entrainements ou pendant une course.
Tu vis en Laponie avec ton compagnon. Qu’est-ce qui a motivé votre choix ?
Rémy et moi n’avions pas vraiment d’attache en France et on s’est dit « Allez, on part vivre en Laponie » afin de faire le maximum pour nos chiens : environnement plus adapté, entrainement à l’année, bien-être animal…
Par exemple, on leur a appris à courir derrière nous. On est à vélo, ils se placent derrière nous et on parcourt 30-40km en forêt. Ce n’est pas quelque chose qu’on pourrait faire facilement en France. Ici on peut les entrainer sur neige beaucoup plus tôt car on a de la neige à partir de décembre. C’est un vrai plus pour l’éducation des chiens, l’entrainement et les résultats.
Est-ce un avantage d’être une femme sur ce genre de course ?
Sur une compétition comme LGO où il y a beaucoup de dénivelé, pas nécessairement. Pour les étapes de montagne, c’est un avantage d’être un homme car ils ont plus de puissance en montée et du fait d’être plus lourds, ils freinent plus facilement en descente.
Pour des formats de course plus plats, ce serait un avantage d’être une femme car les chiens ont moins à porter.
Qu’est-ce qui caractérise cette étape aux Gets ?
C’est une étape assez technique. Il y a de grosses montées/descentes, le parcours comprend aussi des “S” un peu compliqués, ce qui demande beaucoup d’efforts aux chiens et au musher. De plus, lors de ma 1e participation à LGO, c’est la 1e fois où j’ai fait une grosse chute donc je la retiens un peu (Rires).
As-tu un geste porte bonheur avant une course ?
Je passe voir tous les chiens tranquillement. Je les rassure, leur dis que c’est bien ce qu’ils font, que tout va bien se passer. Je prends le temps de les caresser et de leur faire un bisou.
Aurélie avec ses 2 chiens de tête, des Scandinavian Hounds, une race est issue de croisements entre des Alaskans Huskies et des chiens de chasse.
Envie d’une sortie raquettes #MadeinLesGets pendant votre séjour dans la station ? Dans cet article, on vous propose plusieurs randonnées à la demi-journée ou à la journée avec des profils et univers variés.
Dès lors que vous restez sur les sentiers aménagés et balisés (voir notre guide des sentiers), ces circuits peuvent se pratiquer en autonomie. Si vous désirez explorer des recoins plus sauvages du domaine, nous vous conseillons vivement d’être encadré par un moniteur de ski, un guide ou un accompagnateur de montagne. Cela vous évitera bien des mésaventures !
8h – Réveil matin et petit déj copieux
Chaque aventure commence avec un ventre bien rempli. Alors prenez des forces le matin avec une grande baguette, une razzia de muesli ou une orgie de pancakes avant votre sortie au grand air.
Marcher dans la poudreuse, ça creuse ! Avant de partir, pensez à embarquer de quoi vous ravitailler : au moins 1L d’eau par personne, un snack, et votre repas si vous avez prévu de pique-niquer en pleine nature.
9h – Location du matériel
L’équipement nécessaire pour une randonnée en raquettes n’est ni complexe ni couteux. Vous pourrez aisément louer des raquettes et bâtons dans un des nombreux magasins de location de matériel aux Gets.
Avant de chausser les raquettes, un dernier check-up pour être sûr qu’on n’a rien oublié d’essentiel : chaussures imperméables et bonnes chaussettes, veste chaude et coupe-vent, gants, bonnet, tour de cou, sac à dos avec eau et nourriture, bâtons, le guide des sentiers et bien sûr l’appareil photo ou le smartphone pour immortaliser ces beaux moments.
9h15 – RDV avec votre accompagnateur-trice de montagne
Mordus d’ornithologie, de botanique ou d’histoire, fins connaisseurs de la faune et la flore locales, jeunes fougueux ou vieux sages, les accompagnateurs de montagne sont nombreux aux Gets et peuvent vous emmener aux quatre coins du domaine et même au-delà…
Passionnés et pédagogues, ils sauront vous transmettre leur connaissance de la nature, de l’environnement et de l’histoire des Gets, ils vous feront passer par des lieux uniques, accessibles seulement à pied et sous la supervision d’un professionnel, et vous feront découvrir des panoramas époustouflants et encore tenus « secrets ».
En effet, la raquette à neige reste une activité de montagne à part entière qui nécessite des connaissances approfondies du milieu montagnard : prévention des risques par le choix de l’itinéraire, connaissance de la météo et du terrain…
Vous trouverez ci-dessous la liste de tous les professionnels de la station pouvant encadrer des sorties raquettes :
Voici une sélection de randonnées à la demi-journée sur les sentiers balisés du domaine que vous pouvez réaliser en autonomie, selon vos envies, votre état de forme et le temps dont vous disposez.
Secteur des Chavannes
Option 1 : Direction le Ranfoilly pour des panoramas d’exception
Sentier n°4 : Agréable balade sur un large chemin damé où se trouvent des bancs et une superbe vue. A combiner avec un pique-nique au refuge des Trappeurs (Territoire du Grand Cry) ou au Belvédère des Nauchets (sentier n°3). Très belles vues sur les crêtes de la Rosta, la Pointe de la Turche, le Pic du Marcelly, le Mont Caly, les montagnes d’Uble et du Mont Chéry. Emprunter le sentier passant dans la zone débutant des Mappys et du territoire du Grand Cry. Reprendre le même chemin pour le retour.
Temps de parcours : 2h30 – 3h aller-retour Longueur : 2,7 km Dénivelé : 150 D+ et 150 D- Point de départ : télécabine des Chavannes
Si vous voulez descendre directement au village, vous pouvez emprunter le sentier n°5 de la Mouille ronde. Temps de parcours : 2h de descente Longueur : 4,4 km Dénivelé : 350m D-
Option 2 : Direction le Pleney pour une balade familiale en forêt
Sentier n°1 : Magnifique promenade entre clairières et forêts offrant un beau panorama sur le village des Gets, la vallée de Morzine et de la Manche, le plateau de Nyon et la station d’Avoriaz. Parcours plutôt plat qui convient bien aux familles avec des petits enfants.
Si vous êtes en forme, et seulement si vous êtes accompagné d’un guide, vous pouvez continuer la randonnée jusqu’au joli alpage de Nabor, un spot parfait pour votre pause déjeuner.
Temps de parcours : 2h30 – 3h aller-retour Longueur : 2,8 km Dénivelé : 100D+ et 100D- Point de départ : télécabine des Chavannes
Secteur du Mont Chéry
Option 3 : Direction Lassare pour une immersion sauvage
Sur le sentier n°4, vous pourrez découvrir des sculptures sur bois et vous arrêter à la Bergerie/Poterie artisanale des Gets. Cette randonnée en aller-retour vous offrira un magnifique panorama sur le Roc d’Enfer, la Côte d’Arbroz et Nantaux. Au départ de Lassare, suivre le sentier balisé en direction du « Plan Bôdit » jusqu’à la télécabine du Mont Chéry, votre lieu d’arrivée. Au retour, vous pouvez descendre soit sur la gauche par le chemin damé, soit par le chemin raquettes jusqu’au lieu-dit Lassare.
Temps de parcours : 3h30 Dénivelé : 190 D+ et 190D- Point de départ : lieu-dit Lassare
Option 4 : Direction le Mont Caly pour une sortie nature et patrimoine
Cette randonnée démarre au hameau Les Places. Vous empruntez la route enneigée (sentier n°2) menant à l’alpage du Mont Caly, qui vous ravira par son charme et son calme. Vous suivez ensuite le sentier en direction de la télécabine du Mont Chéry (sentier n°1), alternant passages en forêts et champs enneigés. Tout au long de la balade, vous profiterez d’une magnifique vue sur la chaîne du Mont Blanc. Vous revenez par le même sentier.
Temps de parcours : 3h – 3h30 aller-retour Longueur : +/- 5km Dénivelé : 220 D+ et 220 D- Point de départ : hameau Les Places
Vous voulez sortir des sentiers battus ? En savoir plus sur l’histoire et le patrimoine des Gets ? Observer des empreintes d’animaux ? Faites appel à un professionnel.
Nous avons rencontré quatre accompagnateurs (Pascal, Dominique, Laurent et Julien) qui partagent avec nous la passion de leur métier et leurs connaissances du domaine.
« Lors de nos sorties raquettes, nous essayons un maximum de sortir des sentiers balisés pour s’immerger en pleine nature. Nous adaptons l’itinéraireselon les attentes et l’état de forme des clients. Pour les bons marcheurs, nous proposons d’explorer les secteurs du Ranfoilly et de la Rosta pour aller chercher de beaux points de vue sur le Mont Blanc, Samoëns, Morillon et la Pointe Percée. J’aime également aller du côté de la Turche, du Mont Chéry, ou encore hors des Gets pour plus d’aventure. Je rappelle que ces itinéraires ne sont pas balisés, certains passages peuvent être assez techniques et il ne faut pas s’y aventurer sans un accompagnateur ».
« Ce que j’aime dans mon métier, c’est de faire voyager les gens, leur raconter des histoires, leur faire découvrir le patrimoine et l‘environnement exceptionnels des Gets. Par exemple, je leur parle de l’étymologie des noms des hameaux, de l’histoire des fermes et des alpages que nous croisons en chemin, des traditions gétoises, etc. »
« Lassare est un secteur que j’apprécie particulièrement pour son côté sauvage. On évolue entre larges étendues de neige et forêts denses avec de jolis points de vue sur Avoriaz, le Roc d’Enfer et le Mont Chéry. C’est un endroit propice à l’observation des traces d’animaux : cerfs, biches, chevreuils, écureuils… Pour le côté ludique, je propose parfois des glissades dans la poudreuse dans des endroits sécurisés. »
« Le Mont Caly est un hameau d’alpage préservé, plein de charme, bénéficiant d’une architecture traditionnelle et d’un bâtît bien conservé ou restauré. Avec en prime, de beaux points de vue sur le Mont Blanc et le Roc d’enfer de l’autre côté. J’insiste sur le fait que hors des sentiers balisés, la raquette est une activité de montagne qui nécessite une vraie connaissance du terrain, de l’environnement et des risques potentiels. »
Pour multiplier les plaisirs, vous pouvez continuer cette belle journée de 1001 manières : un tour en motoneige électrique, une pause bien-être, une visite dans les fermes locales ou à la galerie Art’N’Chéry, une balade au cœur du vieux village pour faire un peu de shopping, une descente de luge sur le front de neige, un tour en manège ou dans les aires de jeux du centre pour les enfants, etc.
Avec leurs tenues de ski et équipements rouges et leurs écussons en forme de flocons et d’étoiles, ils sont directement reconnaissables. Ils arpentent les rues de la station et attendent les bambins sur le front de neige pour les emmener sur les pistes.
Nous partons à la rencontre de 4 moniteurs et monitrices de ski de l’ESF des Gets dont la réputation n’est plus à faire.
La snowboardeuse
Deborah Anthonioz
Vice-championne olympique de snowboardcross en 2010, médaillée aux X Games 2011, le palmarès de Déborah donne le tournis. De son papa moniteur et de l’apprentissage du windsurf durant son enfance aux Antilles, elle a conservé le goût de la glisse et un tempérament de battante.
« Lorsque j’ai voulu intégrer le ski club à 12 ans, mon niveau était trop faible. J’ai basculé sur le snowboard par hasard et par esprit de contradiction car mon père soutenait que je n’y arriverai pas ! Un an après je commençais la compétition ».
Depuis, les médailles lui ont donné raison et son expertise est louée chaque saison par les vacanciers. « Faire progresser les gens, leur donner confiance, c’est un challenge très excitant. Ma plus belle récompense est de les voir descendre les pistes, seuls, au bout d’une semaine. Les yeux qui brillent, les sourires, c’est ma motivation. »
Le plus jeune
Lucas Anthonioz
A tout juste 18 ans, Lucas a bouclé à l’hiver 2018/2019 sa première saison de moniteur. Nouveau en combinaison rouge, Lucas skie depuis qu’il sait marcher et a fait des Gets sa cour de récré. Des années de ski club, les championnats de France U16, la glisse n’a pas de secret pour lui.
« Passer le monitorat était une suite logique à mon parcours de skieur. Je suis originaire des Gets, j’ai fait mes premières chutes ici, je n’imaginais pas autre chose que transmettre à mon tour ce que j’avais appris ».
A l’aise avec les tous petits, Lucas distille sa passion avec enthousiasme. « J’adore voir les enfants obtenir leurs premières médailles, c’est toujours un moment fort. » Pour ce fan de foot, futur agent immobilier « générer des sourires, passer ses journées sur les skis, moniteur est un métier de rêve. »
Le plus expérimenté
Roger Ramel
Il a chaussé les planches à la fin des années 60 avec les piliers de l’ESF, Désiré Blanc et Jean-Marie Michaud en tête.
A 72 ans, Roger Ramel a vécu 51 ans d’enseignement et autant d’histoires à raconter. Un peu cascadeur, il était le téméraire de la bande à Guy Lux pour tester les jeux Interneige, ce qui lui valut quelques chutes mémorables. Alpin, fond, télémark, snowboard, il a pratiqué toutes les glisses. Mais plus que le ski, ce qui anime Roger, ce sont les relations humaines.
« En 51 ans, j’ai eu la chance d’enseigner à 4 générations d’une même famille. Mes clients sont devenus des amis et grâce à eux j’ai voyagé aux quatre coins du monde. Je les retrouve avec plaisir à chaque saison ».
Eternel amoureux de la montagne, retraité à la vie civile mais pull rouge toujours actif, Roger fait du ski sa planche de salut.
Le freerider
Sébastien Varlet
Il parcourt le globe à ski et ramène des images étourdissantes. Freerider passionné, fan de voyages et de glisse tout azimut, Sébastien a commencé le ski alpin à 5 ans. Du ski club au circuit FIS puis au monitorat, il vit sur les planches. « A 17 ans j’ai rejoint l’ESF des Gets pour enseigner. Sur le domaine j’ai découvert le freeride, une passion débutante qui allait très vite me dévorer ! »
Sur les circuits européens Freeride World Qualifier 3 et 4 étoiles il accroche de belles places, et engage ses skis sur toutes les faces du monde.
« Transmettre sa passion c’est une chance. Le domaine des Gets regorge de spots d’exception pour tous niveaux. On a parfois aussi le privilège d’assister au coucher de soleil en fin de cours, c’est magique. Je prends autant de plaisir que mes élèves ! »
Alors que l’ouverture des remontées mécaniques se fait attendre par les amateurs de ski alpin, un autre sport de montagne a le vent en poupe cet hiver : le ski nordique.
Le ski de fond est la plus ancienne discipline du ski. Historiquement, cette pratique est originaire de Norvège où les skis étaient indispensables à la chasse et au ramassage du bois de chauffe, en hiver. Elle devient un sport à la fin du 19ème siècle.
Aux Gets, l’espace nordique ouvre au public à partir du 19 décembre.
Alors, n’attendez plus pour découvrir ce sport à la fois récréatif et physique, qui mêle randonnée et plaisir de la glisse.
Un sport accessible à tous
Le lieu idéal pour débuter le ski de fond
La station des Gets offre plusieurs pistes sans grande difficulté dans un décor idyllique entre clairières enneigées et passages en sous-bois. Vous trouverez toutefois des tracés plus physiques pour les plus sportifs d’entre vous.
Situées en majorité dans la forêt, les pistes invitent à renouer avec l’essence même du ski nordique, le retour à la nature et au calme.
Les itinéraires ont été aménagés sur un terrain légèrement vallonné, l’effort est progressif, ce qui rend la pratique du ski de fond accessible à tous les âges et toutes les envies. Que vous soyez débutant ou expert, plusieurs pistes s’offrent à vous : la petite boucle verte est idéale pour apprendre les bases de la glisse, la piste bleue vous amène un peu plus dans l’effort et l’itinéraire rouge sera parfaite pour dépasser ses limites et faire grimper le cardio !
Une pratique plus douce de la montagne pour donner un coup de boost au corps et à l’esprit !
Le ski nordique est un sport d’endurance qui sollicite tous les muscles de façon régulière et progressive. L’utilisation des bâtons travaille vos épaules, vos triceps et vos muscles abdominaux tandis que les mouvements de glisse tonifient les muscles de vos jambes. Le ski de fond permet aussi d’améliorer votre santé cardiovasculaire et votre endurance.
Sans oublier que l’exercice en plein air, et de surcroit à la montagne, a un effet positif sur la gestion du stress, la santé mentale, l’activité cérébrale et contribue à votre bien-être général.
Le ski de fond est une forme d’exercice idéale pour rester en bonne santé, tout en minimisant le risque de blessure.
A chacun son style
Façon Skating
Façon classique
En ski de fond, il existe deux techniques de glisse :
Classiqueou pas alternatif :on skie dans les 2 rails avec les skis parallèles, à la manière d’un pas glissé. C’est la technique traditionnelle de la discipline qui est aussi la plus adaptée aux débutants pour une première approche du ski nordique.
Skating : appelé également le « pas de patineur », les mouvements sont assez similaires au patin à glace ou au roller. Les skis sont écartés en V et on exécute une pression sur les côtés du ski pour avancer, tout en poussant avec les bâtons. Cette pratique est plus technique mais aussi plus rapide et plus élégante.
Que vous optiez pour le ski de fond classique ou le skating, les magasins de sports de la station vous conseilleront pour la location (ou l’achat) du matériel adéquat pour vos sorties glisse cet hiver.
En effet, les skis sont un peu différents en ski nordique classique ou en skating : les skis classiques sont dotés d’un système anti-recul, ce qui facilite les montées sans gêner dans les descentes.
Vous n’avez jamais fait de ski de fond et vous voudriez tenter l’expérience ? Aux Gets, les guides de montagne et moniteurs de ski se feront une joie d’accompagner vos sorties, et de vous apprendre les rudiments de cette belle discipline.
2 ou 3 rappels pour réussir votre sortie en ski nordique
Habillez-vous correctement en fonction des conditions météorologiques. Mais pas trop non plus car vous aurez vite chaud une fois en mouvement. Comme pour tout sport outdoor en hiver, la règle des 3 couches est la meilleure façon d’éviter les coups de froid. Sans oublier le bonnet et les gants.
Prenez de quoi vous ravitailler. Si le ski de fond est une pratique plus douce de la montagne, il n’en reste pas moins un sport à part entière. Qui dit sport dit dépenses d’énergie et hydratation. Alors, on ne joue pas à Rambo et on pense à prendre de l’eau et un snack pour sa sortie.
Un peu de théorie avant la pratique : avant de faire vos premières glissades sur les pistes aménagées, et pour éviter les chutes malencontreuses, renseignez-vous sur les bonnes techniques, positions et mouvements à adopter. Des professionnels de la station sont là pour répondre à toutes vos questions.
Maintenant que vous avez pris connaissance des incontournables du ski nordique, et des infos pratiques pour en faire aux Gets, nous avons hâte de vous retrouver sur notre espace nordique, et dans la station, cet hiver !
10 juillet 2023
Dans cet article, vous trouverez la tendance météo des deux prochaines semaines pour le Département de la Haute Savoie, dans les Alpes françaises, où se situe la station des Gets.
Pour actualiser ce scénario météo, nous nous basons sur les prévisions des sites météorologiques Météo France, La Chaîne Météo et Chamonix météo. Nous mettrons à jour les prévisions météo de manière hebdomadaire.
Prévisions des 15 prochains jours
La semaine du 24/07/2023 au 30/07/2023 : De la pluie et des orages sont prévus en début et fin de semaine.
La semaine du 31/07/2023 au 06/08/2023 : De la pluie est attendue toute la semaine.
Prévisions des 3 prochains jours
Météo des neiges Samedi 14 Décembre
Mise à jour : le 14/12/2024 13:35, prévisions fournies par Météo France
Matin
-2°
17km/h
Après-midi
-1°
14km/h
3 prochains jours
matin
après-midi
Dimanche 15 Décembre
-2 °
1 °
Lundi 16 Décembre
1 °
7 °
Mardi 17 Décembre
5 °
9 °
Note : température au pied des pistes
La météo en direct
Webcams & infos pistes
Grâce à nos webcams « live » installées dans plusieurs lieux stratégiques de la station, vous pouvez voir en un clic l’état d’enneigement du domaine ainsi que la météo toute l’année.
Vous pouvez également consulter notre page infos pistes pour connaître l’ouverture en live des pistes et remontées mécaniques.
Retrouvez également les prévisions météo et enneigement de Morzine- Avoriaz et des autres stations de ski dans les Portes du Soleil au sein des 3 vallées qui composent le domaine :
La vallée d’Aulps : Avoriaz 1800, Les Gets, Montriond, Morzine-Avoriaz, St Jean d’Aulps.
La vallée d’Abondance : Abondance, Châtel et la Chapelle d’Abondance.
La vallée d’Illiez (Suisse) : Champéry, Morgins, Torgon, Val-d’Illiez Les Crosets Champoussin