Auteur/autrice : sarah
Vous commencez sérieusement à penser à la première piste que vous allez vous envoyer en sortant de chez vous ? Nous aussi !
Alors en attendant que le froid nous picote les joues, que le soleil nous réchauffe le cœur et que les cuisses et mollets chauffent à force de dévaler les pentes, si on se secouait le cocotier pour être les premiers à chausser les skis cet hiver ?
Ne perdez pas une minute de glisse lors de vos prochaines vacances au ski.
On vous partage nos meilleurs conseils pratiques, ludiques ou juste humoristiques pour être dans les starting blocks une fois que les pistes seront ouvertes !
1. Se préparer pour la saison de ski : des cuissots bien costauds !
Pour dire au revoir aux courbatures, pour améliorer vos appuis et votre endurance, et surtout pour éviter de vous blesser, on vous partage 5 exercices pratiques à faire chez vous pour préparer votre grand retour sur les pistes.
1. Échauffement : pendant 5 à 10 minutes avant d’entamer les exercices de renfo musculaire : rotations des articulations, jumping jacks, montée de genou, talons-fesse…
2. Entretien du cardio : vous pouvez opter pour le trépident tour du pâté de maison en course à pied, en respectant le rayon d’1km autour de votre domicile. Sinon, la corde à sauter est un excellent moyen de faire monter les pulsations en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
3. Renforcement des membres inférieurs : alternez des séries de squats, de fentes (avant, arrière et latérales) ou de chaise contre le mur. Ces exercices renforceront vos ischio-jambiers, vos fessiers et vos quadriceps.
4. Gainage : pour éviter les douleurs et blocages au niveau du dos, souvent liés à des faiblesses de la ceinture lombaire et abdominale, nous vous conseillons de travailler votre gainage. On a un faible pour les exos de planche en statique ou dynamique.
5. Monter et descendre les escaliers : c’est un très bon exercice qui fera travailler les fessiers, les quadriceps et les ischios, et le cardio !
Nul besoin de vous lancer dans un top-body challenge, l’idée c’est de vous remettre progressivement en selle pour une saison de ski sans accros ni bobos.
2. Revoir les bases du ski alpin
Si Jean-Claude a encore un peu de mal avec le planté du bâton, c’est qu’il n’a pas pris le temps de revoir ses fondamentaux en ski alpin : posture alignée, transfert de poids, amplitude et souplesse des mouvements, etc.
Quand le moment sera venu de chausser les skis et de faire votre trace, autant le faire avec style, maîtrise et panache. Pour cela, on vous propose une petite remise à niveau des techniques de base du ski alpin : alignement et flexion des hanches, des chevilles et des genoux, poids du corps en avant, inclinaison du corps pour de beaux virages réguliers…
Vous voulez en mettre plein la vue à vos potes ou votre famille ? Oubliez les godilles et révisez plutôt votre position et votre inclinaison pour un carving parfaitement exécuté.
Pour les passionnés de free ride ou de free style, on vous laisse vous inspirer des meilleurs avec les vidéos de skieurs et skieuses emblématiques comme Candide Thovex, Sébastien Michaud ou Marion Haerty.
3. Entretenir son matériel : fartage à coup de rebloch’
Pendant que votre colocataire perfectionne son carving dans sa chambre, faites-vous la main pour farter vos skis avant l’hiver avec le reblochon de la veille. Sa pâte crémeuse graissera allègrement les semelles de vos skis.
Blague à part, l’entretien de vos skis commence avant tout par un rangement optimal à la fin de la saison hivernale.
Voici quelques bons réflexes à avoir :
- Ne laissez jamais vos skis dans une housse après une journée de ski, car mouillés, leurs carres rouilleraient.
- Brossez vos semelles pour éliminer la poussière et les impuretés et rangez vos skis dans une housse étanche.
- Stockez vos skis dans une pièce au sec.
A quoi sert le fartage et l’affûtage ?
Le fartage des skis permet d’optimiser les propriétés de glisse de la semelle, pour des descentes encore plus rapides et grisantes. L’affûtage des carres est important pour que les skis accrochent au maximum la neige, et ainsi pour limiter les dérapages non contrôlés.
Si vous avez l’âme d’un.e bricoleur.euse, des kits d’affûtage-fartage sont disponibles dans plusieurs magasins ou sur internet. De nombreux tutos sont accessibles sur la toile pour vous faciliter la tâche.
Sinon, dès votre arrivée en station, nos professionnels de la semelle sauront préparer vos skis à la perfection. Rendez-vous sur cette page pour consulter les magasins de sports aux Gets.
4. Apprendre par cœur le plan des pistes
Vous aussi, ça vous agace de perdre du temps à regarder le plan du domaine à chaque intersection ? Alors, profitez de votre temps libre pour apprendre par le cœur le plan des pistes des Portes du Soleil. 12 stations réparties entre la France et la Suisse, 293 pistes balisées, et 209 remontées mécaniques…Vous avez de quoi vous occuper pendant un petit moment 😉
Vous voulez explorer toutes les vallées et apercevoir tous les sommets ? Vous pouvez déjà planifier et mémoriser quelques itinéraires de glisse. Par exemple, quel est le trajet le plus direct pour rejoindre Chatel ou Avoriaz depuis Les Gets ? Ou pour faire un saut à Morgins ou Champéry en Suisse ?
Lire aussi : Ski safari dans les Portes du Soleil
Êtes-vous aussi incollable sur les noms des sommets alpins du Haut Chablais et du Valais ? Pour épater vos proches, on vous conseille de télécharger l’application PeakFinder ou Peaklens pour identifier facilement les cîmes qui vous entourent.
5. Commencer sa valise à J-15
Maintenant que vous connaissez par cœur tous les recoins du domaine, voici quelques conseils pour préparer votre valise bien en avance et parer à toute éventualité (surtout à celle de l’ouverture des stations de ski, le plus vite possible on espère).
Avant commencer à mettre ses sous-vêtements dans ses chaussures de ski, ne faudrait-il pas faire un inventaire du matos pour cet hiver ? Chaussures, skis ou snowboard, casque, masque, bâtons, protections diverses, sacs à dos, paires de gants : on s’est dit que c’était le bon moment pour s’attaquer à ce joyeux foutoir !
Les autres indispensables
On ne vous rappellera jamais assez le principe des 3 couches pour être au sec et au chaud toute la journée :
- 1ère couche respirante : évitez le coton et préférez les fibres synthétiques ou la laine mérinos (le must !)
- 2ème couche thermique de type doudoune ou polaire
- 3ème couche imperméable et coupe-vent : votre veste et pantalon de ski
- Chaussettes de ski – prévoyez plusieurs paires
- Gants ou moufles, sous-gants pour les plus frileux
- Masque ou visière de ski
- Sac à dos avec kamel bag, gourdes et pique-nique
- Crème solaire et stick de protection pour les lèvres
- Forfait de ski
Sans oublier votre masque ou votre tour de cou normés anti-covid pour les remontées mécaniques et les files d’attente.
Pour rappel, voici les masques / tour de cou acceptés :
– Masques chirurgicaux papiers
– Masques “grand public” à usage non sanitaire de catégorie 1
– Masques “grand public” à usage non sanitaire de catégorie 2
En bonus : votre flasque de génépi pour vous réchauffer, votre stick à selfie pour les poses Insta, votre caquelon à fondue… Bref, tout ce qui vous fait plai-sir !
6. S’entrainer à remettre sa fixation arrière le plus vite possible à la sortie du télésiège
En tant que bon skieur, on vous entend râler d’ici sur votre copain Michel qui prend trop de temps pour remettre sa fix en haut de chaque télésiège 😉
Eh bien cette année, que nenni ! Michel a appris une technique infaillible pour remettre sa fix en 2-2 à la sortie du télésiège :
1. Dans la file d’attente en bas du télésiège, il gratte la semelle de la fix pour enlever la neige accumulée. Il pourra ainsi mettre directement son pied dedans sans gêne.
2. A l’arrivée, il relève le spoiler, écarte les straps, met son pied dans la fix et serre les straps, le tout en glissant prudemment sur sa planche et en évitant les éventuels autres skieurs et petits oursons en file indienne.
Tadaaaaam… En moins de 20 secondes, tout le monde est prêt à repartir !
7. S’exercer à cuisiner une fondue express sur les pistes
Même si vous en êtes déjà à votre 2ème raclette et 3ème tartiflette de la saison, rien ne vaut une bonne fondue savoyarde pour réchauffer les cœurs et les estomacs pendant une journée de glisse intense.
Oui mais… L’horloge tourne, il fait nuit à 17h et vous n’avez prévu que 30 minutes de pause à midi. Voici deux scénarios possibles selon vos envies :
Option 1 : la réaliste
Vous voulez profiter de chaque instant passé dehors dans la neige ?
Pourquoi ne pas cuisiner vous-même votre fondue express sur les pistes, avec en prime un panorama grandiose ? Au niveau de la logistique, rien de plus simple : un réchaud et une cartouche de gaz, un poêlon, un mix de fromages à fondue acheté dans une épicerie du village, des baguettes de pain et le tour est joué !
Option 2 : la décalée
Vous appréciez rentrer à midi à votre appart pour vous réchauffer un peu ?
On vous suggère le Smoothie tartiflette, prêt en quelques minutes seulement.
Dans un blender, vous mixez deux pommes de terre cuites, un oignon, une poignée de lardons et un demi reblochon. De quoi vous requinquer pour l’après-midi !
8. Fabriquer un gant de compet’ pour prendre des photos et vidéos à tout va
Filmer un pote qui tente un backflip, immortaliser une descente épique en hors-pistes ou prendre un selfie devant un panorama à couper le souffle : on a tous envie d’avoir des souvenirs mémorables de nos vacances au ski.
Oui mais… On perd souvent un temps fou à sortir son téléphone, enlever son gant, etc. Nous avons LA solution !
Pour dégainer rapidement votre smartphone en toute circonstance, nous avons pensé à un accessoire indispensable : le gant avec ouverture facile pour le pouce. Une autre pépite à ajouter à votre collection d’objets « moches mais pratiques » et que tout le monde vous enviera.
On a bien tenté d’en fabriquer un, et puis on s’est dit qu’on était pas encore prêts à perdre un pouce congelé par le froid.
C’est un territoire sans frontières et pourtant… dans les Portes du Soleil, il existe bien deux pays, deux cultures, deux identités… Mais partout dans les vallées, on y retrouve une même philosophie, une complémentarité, un art de vivre et des valeurs communes partagés par tous les montagnards français et suisses.
12 stations rassemblées en une seule entité, une aventure humaine qui a débuté il y a plus d’un demi-siècle pour donner naissance à l’un des domaines skiables internationaux les plus grands au monde.
De grands espaces entre sapins et alpages, des paysages enivrants, des sommets emblématiques, des adresses secrètes immanquables, des itinéraires variés qui permettent à chacun de glisser à son rythme… autant de raisons de parcourir ces pentes enneigées, terrain de jeux exceptionnel entre lacs et montagnes, dans lequel s’épanouissent chaque hiver les aficionados de la discipline.
Prêt pour un ski safari au départ des Gets ?
Alors suivez le guide… Avec en guise de passeport, votre forfait de ski et le sourire qui ne vous quittera pas.
Départ du Chavannes Express, en plein cœur de la station des Gets, direction Ranfoilly/Rosta. Premier selfie de la journée face au Mont-Blanc sur la plateforme du Ranfoilly, l’un des spots carte postale de notre circuit.
On poursuit l’aventure en partie sur la route de Joux Plane, col de légende régulièrement emprunté l’été par les cyclistes du Tour de France. Ce qui nous amène sur le secteur de Chamossière, puis de Nyon, nous dirigeant ainsi vers la station de Morzine.
Un tour de petit train et quelques remontées mécaniques plus tard, nous voilà arrivés sur les Crètes de Zore, avec en ligne de mire la station d’Avoriaz et son architecture reconnaissable entre toutes.
Nous sommes alors à quelques encablures de la Suisse et tout près du hameau des Lindarets (commune de Montriond), réputé pour ses célèbres chèvres en période estivale !
Suivons les balises de pistes jusqu’à l’express des Mossettes.
Au sommet, un accent chantant vous accueille, nous passons la frontière. Une petite pause gourmande s’impose, aux couleurs de la gastronomie locale. A tester par exemple, la raclette ou la viande séchée du Valais, accompagnées d’un verre de fendant.
A noter que cette récréation plus ou moins longue dépend de votre niveau de ski et pourrait se transformer en pique-nique tout aussi sympathique. Il est important d’affiner votre vitesse et de surveiller votre montre afin de ne pas manquer les liaisons retour.
Deux virages plus tard, les Dents du Midi, emblème des Portes du Soleil, se dressent fièrement face à nous, du haut de leurs 3 257 mètres d’altitude. Une vue majestueuse inspirante qui laisse à rêver au-dessus des stations de Champéry/Les Crosets, et Champoussin.
On imagine déjà revenir une prochaine fois pour apercevoir les mouflons du « Grand Paradis » et peut-être se surprendre à dévaler le fameux « Mur Suisse ». Mais pour l’heure, on prend la direction d’un lieu hautement symbolique ; le « Col des Portes du Soleil », dont est issu le domaine du même nom.
Continuons la balade via Tovassière et son chemin forestier enneigé. C’est le moment idéal pour défier ses compagnons de piste en schuss et mettre un point d’honneur à arriver en pole position à Morgins !
L’autre versant nous ramène à nouveau en France, sur le secteur de Super Châtel et ses points de vue naturels sur le lac Léman et la vallée d’Abondance, pays d’Art et d’Histoire. Clin d’œil à la station suisse des Portes du Soleil, Torgon, située à proximité. Nous enchaînons notre parcours vers Châtel avec une piste qui s’annonce agréable et technique, la liaison conduit directement aux secteurs du Linga, puis de Plaine Dranse.
Il reste encore un peu de chemin à parcourir pour rejoindre les pistes de Super Morzine et se rapprocher du point de départ, très proche à vol d’oiseau.
La journée s’achève, nous sommes assis dans la télécabine du Pléney. Quelques longueurs de spatules supplémentaires seront nécessaires pour revenir tranquillement aux Gets et ainsi fermer la boucle !
Bien entendu, il vous faudra bien plus qu’un jour et qu’un séjour pour avaler les 650 kilomètres de pistes des Portes du Soleil et en découvrir ses moindres recoins.
Être surpris encore, conserver ce même regard d’enfant lors de chaque découverte, avoir envie d’y revenir l’année prochaine parce qu’ici, on se sent bien… n’est-ce pas l’essence même de ce qu’on pourrait qualifier d’un voyage hors du temps ?
Infos pratiques
Cet itinéraire s’adresse à des skieurs d’un niveau confirmé. Les horaires d’ouverture et de fermeture des remontées mécaniques sont évolutifs et se calent sur l’allongement des jours.
Pour vous guider sur votre parcours, n’hésitez pas à télécharger l’application des Portes du Soleil.
Parcourez le domaine skiable des Portes du Soleil sur le plan interactif et retrouvez en un clin d’œil les informations indispensables à vos journées de ski ! L’application est gratuite et disponible sur IOS et Androïd.
Hauteur des gentianes, comportement des abeilles ou des rouge-gorges : les anciens n’avaient pas d’appli météo, alors ils observaient scrupuleusement la nature pour prévoir les chutes de neige…
Simples dictons montagnards ou indicateurs fiables ? Voici dix indices à scruter dans la nature pour savoir, avant tout le monde, si l’hiver sera poudreux.
1. Quand les Gentianes sont hautes 🌷
Les Gentianes jaunes observées dans les Alpes sont robustes, vivaces et peuvent vivre jusqu’à 50 ans. Autant dire qu’elles en ont connu des hivers !
Véritables baromètres, elles sont considérées depuis des lustres comme l’un des meilleurs indicateurs naturels des hauteurs de neige à venir. Pour l’aspect technique, une hauteur suffisante lui permettrait de garder ses fleurs en surface et de favoriser le transport de ses graines et sa reproduction. CQFD.
Les amateurs de peuf peuvent dorénavant se muer en fins botanistes et suivre la croissance de la Gentiane pendant l’été (en rêvant de dévaler la piste éponyme du secteur Chavannes l’hiver venu).
2. Quand les guêpes abondent en été 🐝
Foi d’ancien, plus les guêpes seront nombreuses pendant les mois les plus chauds de l’année, plus l’hiver sera rigoureux. Et on peut dire qu’on a été envahis cet été ! D’autres se fient à la hauteur des nids de guêpes, estimant que plus ils sont hauts, plus les cumuls de neige seront importants.
Quoiqu’il en soit, pour quelques mètres de poudreuse supplémentaire, nous sommes prêts à tolérer une ou deux piqûres pendant l’été !
3. Quand les pies, rouge-gorges et souris se réfugient dans les granges 🐀
Aucun doute, la neige arrive ! Et si ce dicton peut faire sourire, n’oubliez pas que les animaux sont bien plus sensibles aux changements de pression atmosphérique que les humains.
4. Quand les oignons ont beaucoup de pelures 🧅
Vous pleurez encore davantage pour éplucher des oignons ? Confortez-vous, beaucoup estiment que c’est le signe qu’un hiver blanc se prépare. La légende veut d’ailleurs que chaque couche soit associée à un mois enneigé (ne prenez pas peur pour autant si vous en comptez 12 !).
5. Quand les sorbiers, pruniers, noyers et noisetiers sont généreux 🌰
Une générosité de la nature pour permettre aux écureuils de mieux faire leurs réserves en prévision d’un hiver froid et enneigé ? Cet autre indice souvent avancé par les anciens montrerait, ici encore, que la faune et la flore sont finalement parmi les meilleurs témoins des précipitations à venir.
6. Quand t’as envie de fondue ou de tartiflette en août 🧀
Un signe qui ne trompe pas… Quand le 15 août, vous rêvez ni de pastèque, ni de barbecue et encore moins d’un rosé en terrasse mais d’une bonne fondue ou d’une tartiflette avec sa charcuterie, soyez sûrs que votre radar interne vous envoie un message fort.
Après avoir farté votre estomac de formage fondu, vous pouvez descendre au garage préparer vos semelles de ski.
➡️ On en profite pour vous donner des bonnes adresses où déguster des plats savoyards chaleureux et savoureux !
7. Quand les Moon-Boots sont en rupture de stock à Paris 🥾
Probablement l’indice le plus fiable de notre liste, n’est-ce pas ? Quand nos amis de la Capitale se ruent sur les dernières collections, scrutez le ciel car une avalanche de neige fraîche (ou, à défaut, de skieurs) est à prévoir.
8. Quand les premières neiges arrivent fin septembre ❄️
Le Mont Caly sous un manteau blanc
Alors que l’été est encore présent partout en France, l’hiver pointe brusquement son nez et recouvre les sommets alpins d’un manteau blanc.
Doit-on voir dans ces premières chutes de neige une offensive hivernale de courte durée ou les prévisions d’un bel enneigement l’hiver prochain ? Une chose est sûre, on croise les doigts et les skis de toutes nos forces.
➡️ Pour connaître les conditions météo et les bulletins neige aux Gets, foncez voir notre page météo live.
9. Quand ton feed Instagram est truffé d’images et de vidéos de poudreuse 🏂
Sur Instagram et Facebook, ton feed est envahi par des images de ski et de poudreuse fraîche et des vidéos de ski freestyle aux quatre coins de la terre. Tu suis les meilleurs riders du monde comme Candide Thovex et Victor Muffat-Jeandet. Le matos dernier cri des grandes marques de ski n’a aucun secret pour toi. Et tu t’es inscrit aux « alertes chutes de neige » des cinq stations de ski autour de chez toi.
Est-ce que ces rituels sont pour autant annonceurs de neige fraîche cet hiver ? Rien n’est moins sûr… Mais c’est bien connu, si on rêve très très fort de quelque chose, il se peut qu’il se réalise !
10. Quand il neige en abondance à Coronet Peak en juillet 🌏
Pas simple de situer Coronet Peak sur une carte du monde ? C’est bien normal puisque cette station de ski se situe aux antipodes, en Nouvelle-Zélande. Et quand il neige à foison là-bas en juillet /août (leur hiver), tout laisse à penser que viendra notre tour d’ici quelques mois.
Facilité d’accès pour un intermède de quelques jours depuis Paris, Londres et d’autres villes, domaine skiable illimité, adresses gourmandes et festives, décors et panoramas ressourçants couplés à un mix d’activités sportives et reposantes… La station des Gets a tout pour vous faire passer des vacances à la neige inoubliables.
Suivez Max et ses amis dans la station haut-savoyarde pour un long weekend unique #MadeinLesGets !
Vendredi
Un petit coup de speed pour boucler le dernier dossier urgent de la semaine mais une fois n’est pas coutume la semaine se termine tôt. Heureux comme un gamin qui part en en grandes vacances, je cours prendre un Uber pour foncer à l’aéroport.
A peine le temps de feuilleter un magazine que je suis déjà sur le tarmac suisse. Libre comme l’air. Le quotidien et le stress sont restés à Paris (ou à Londres). On se rejoint avec les copains venus d’un peu partout en France devant le Terminal : étreintes, éclats de rire et perspective d’un week-end hors du temps. La navette pour les Gets est déjà en place. Une petite heure seulement de trajet et la parenthèse magique du week-end peut commencer.
Comme d’hab, c’est Emma qui a géré la résa de l’hébergement. Comme d’hab, elle a visé dans le mille ! Un petit chalet cocooning et chaleureux juste pour nous huit, une vue qu’on découvrira demain matin mais qui s’annonce époustouflante. Un emplacement au cœur de la station et au pied des pistes.
Samedi
Croissants, œufs brouillés, café et pancakes, de la bonne musique en fond, un temps de rêve, les montagnes nous font de l’oeil… et les copains évidemment. La définition du bonheur parfait.
Pas de stress pour démarrer la journée : les forfaits sont déjà réservés, le matériel de ski aussi : il ne reste qu’à le récupérer en passant. Côté tenues de ski, on a assuré aussi. Jon nous a soufflé l’idée de la location avec Skichic.com. Innovant et pratique même si cela ne nous empêchera pas pendant le séjour d’aller nous faire plaisir dans les belles boutiques des Gets ! Nos packs ont été livrés avant notre arrivée directement dans notre chalet. Me voilà ultra équipé alors que j’ai voyagé super léger.
Quelle matinée ! J’ai mal aux cannes mais qu’est-ce qu’on s’est régalé : les pistes du domaine sont divinement préparées, avec en prime une neige de cinéma et des panoramas de ouf. L’heure du déjeuner tombe à pic. Et la grillade au feu de bois en terrasse avec ce décor carte postale recharge les batteries pour les virages de l’après-midi.
On clôture la journée par une nouvelle activité inédite en Europe : Alta Lumina, un parcours nocturne enchanté au cœur de la forêt, dans le village des Gets. Juste WAW ! On a été transportés dans un voyage par-delà les montagnes grâce à des jeux de sons et lumières et une scénographie incroyables.
Après une bonne douche, on découvre l’effervescence des Gets by night. Bonne ambiance sans en faire trop. Des adresses accessibles à pied pour faire la fête sans exubérance : juste ce qu’il faut. Bar à vin ou pub, on est comme des poissons dans l’eau… Un peu trop même : on termine la soirée à l’Igloo, la boîte historique des Gets. Mon smartphone indique 2h18 au moment de regagner mon lit douillet.
Dimanche
Vous avez déjà connu ce genre de journée parfaite où tous les astres semblent s’aligner ? Des journées précieusement conservées dans la mémoire, véritable boîte à secrets à ouvrir quand le moral flanche. Ce dimanche était de ceux-là sur l’un des plus grands domaines du monde : Les Portes du Soleil.
Partis de France le matin, arrivés en Suisse quelques pistes plus tard, on s’est régalé à jouer à “saute-frontières” dans les Portes du Soleil.
A l’arrivée du télésiège du Ranfoilly, découverte de la Plateforme du Ranfoilly, une large plateforme de 27m2 surplombant le lac de Joux Plane. En face, un panorama sur le massif du Mont-Blanc qui explose en pleine figure. Impressionnant. Vertigineux. Photo souvenir automatique avec toute la team envoyée sur nos smarpthones. Souriez, vous êtes aux Gets !
Passage au stand pour changer de matos et on s’initie avec Matt au ski de randonnée sur la nouvelle piste balisée et sécurisée, côté Mont-Chéry. Une montée de 3 kilomètres et 665m de D+ (dénivelé positif, pour les habitués) avec une arrivée en plein soleil couchant au sommet du Mont-Chéry, à 1827m d’altitude. J’ai craché mes poumons mais quel bonheur à l’arrivée ! Descente par les pistes, l’appétit aiguisé pour entamer l’apéro.
Pas facile de choisir parmi tous les restos proposés aux Gets. On opte pour une belle adresse « « montagne chic » dans le centre qui nous propose une cuisine originale à base de produits frais et du terroir. Good choice !
Lundi
Un coup d’œil dans la glace avant d’enfiler mon bonnet. J’ai bonne mine, la banane, l’oeil pétillant et l’impression d’avoir quitté la capitale depuis deux semaines. C’est fou l’effet bénéfique de l’air montagnard.
Encore un moment suspendu dans le temps… Pique nique dans les sacs à dos et bonne humeur en bandoulière, nous partons louer des raquettes. Le spot pour le déjeuner en plein air que nous avons sélectionné : depuis le village des Plasses, on part pour une superbe balade 100% nature entre les sapins pour rejoindre le Mont Caly. On enchaîne avec une pause thé et café sur la jolie terrasse d’altitude. Vue époustouflante sur le mont Blanc en accompagnement. On ne s’en lasse pas.
Je n’étais pas forcément partant pour le spa. Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! J’ai suivi la troupe au Spa des Sources du Chéry. Bains à remous, bain de vapeur, pluie sensorielle, bains de pied, sauna… J’arrête car la liste est longue. Une expérience relaxante, énergisante. Un régal !
Resto à l’atmosphère et au décor montagnard hier soir, ce soir ce sera un établissement tout aussi convivial mais à l’esprit bien plus urbain. Décor sympa et cuisine délicieuse. C’est chouette de pouvoir varier les plaisirs.
Dernier soir… On partage un verre tous ensemble rythmé par le son d’un concert live avant de rentrer (toujours à pied !) au chalet. Clairement, les lundis soirs se suivent et ne se ressemblent pas.
Mardi
Pas de stress ce matin, on se la coule douce sur la terrasse histoire de profiter du moment et capturer un peu de ce bonheur pour le ramener avec nous. Prendre le temps. Apprécier l’instant présent… même si on est déjà tous en train de caler une date pour revenir !
On se balade à pied (que c’est bon de pouvoir se déplacer sans voiture) pour faire un peu de shopping et le plein de victuailles locales dans les magasins du centre… Charcuterie, fromages et autres gourmandises #MadeinLesGets pour ne pas déprimer pendant le voyage du retour.
Eddie, Isa et moi avons trouvé un covoit pour nous déposer à l’aéroport grâce à Tictactrip, un comparateur de trajets en bus/train/covoit. Rapide, pratique et pas cher pour voyager partout en France, et même en Europe.
Fin de la parenthèse pour les copains et moi. On immortalise notre dernière journée aux Gets par un selfie dans le village tout illuminé. Seulement quatre jours d’évasion en montagne, et j’arrive à Paris en ayant l’impression d’avoir quitté cette vie… depuis une éternité.
Jouer à saute frontière au cœur du premier domaine transfrontalier, c’est l’avantage étourdissant des Portes du Soleil. Avec douze stations sur deux pays et surtout un seul forfait, les Portes du Soleil offrent un terrain de jeu exceptionnel pour des émotions grandeur nature.
Depuis Les Gets, top départ d’une aventure sans frontière, entre France et Suisse.
Genèse d’un domaine XXL
Plus grand domaine VTT d’Europe, 600 km de glisse dans une réserve naturelle de poudreuse, terre d’évènements, les Portes du Soleil ont des arguments définitivement convaincants.
Il faut dire que depuis leur création dans les années 60, la volonté de fédérer est indélébile car née d’une amitié profonde entre deux montagnards, doux rêveurs mais avant tout visionnaires. Côté français il s’agit du champion olympique de descente Jean Vuarnet, côté suisse de son ami valaisien Gustave Trombert.
D’une idée un peu folle en construction de remontées mécaniques transfrontalières, le projet d’un immense domaine franco-suisse fait son petit bonhomme de chemin. Ce qui devait initialement s’appeler la « Haute Route des Familles », tel que présenté en 1964 à l’exposition nationale Suisse de Lausanne, va devenir en 1965 « Les Portes du Soleil ».
Top départ de l’aventure transfrontalière
A force de volonté et de passion, douze stations du Haut Chablais et du Valais unissent leur territoire pour offrir aux vacanciers le paradis du ski safari : Abondance, Châtel, La Chapelle d’Abondance, Les Gets, Montriond, Morzine-Avoriaz, Saint-Jeand’Aulps côté France et Champéry, Morgins, Torgon, Val d’Illiez Les Crosets Champoussin côté Suisse.
Plus de 50 ans plus tard, les Portes de Soleil continuent de rayonner et d’adapter leur immense terrain de jeu à de nouvelles activités. L’hiver en ski, l’été en VTT ou à pied, le domaine invite à un saute-mouton franco-suisse où le plaisir n’a pas de frontière. Peu importe le drapeau, pourvu qu’on ait l’ivresse…. de la glisse !
Station familiale au cœur des Portes du Soleil
Lovée au coeur du domaine, la station des Gets affiche son identité savoyarde sur les façades de ses chalets et dans le cœur de ses habitants. Pierres et bois, empruntés à la montagne, fermes d’alpages et troupeaux rappellent la nature pastorale du village bien avant qu’il ne devienne station. Ici, sous un soleil généreux, tout respire l’authenticité à plein poumon.
Avec une situation exceptionnelle entre Léman et Mont-Blanc et une liaison directe avec les Portes du Soleil, les Gets cumule les attraits d’une station labellisée « Famille Plus Montagne » à ceux d’un immense terrain de jeu franco-suisse. Départ skis aux pieds au coeur du village, des Gets vers l’infini et au-delà. Les Gets s’ouvre sur l’immensité du domaine des Portes du Soleil. Avec un seul et unique forfait, les douze stations franco- suisses s’offrent aux spatules des skieurs. 286 pistes et 196 remontées pour les Portes du Soleil. L’escalade donne le vertige, repousse les frontières et rend le ski illimité.
Au départ des Gets, plus de 600 km d’or blanc s’ouvrent aux amoureux de la glisse ou plutôt des glisses ; car ici, tous les skis sont permis. Télémark, snowboard, ski de fond, ski de randonnée, les possibilités sont multiples et la beauté de la nature donne des frissons.
Après une jolie mise en jambes sur les pentes du Mont‑Chéry et son panorama époustouflant sur la chaîne du Mont-Blanc, pourquoi ne pas passer sur le versant des Chavannes puis rallier Morzine, Avoriaz, à saute-mouton jusqu’à la station suisse de Champéry. Sans frontière, toujours plus de plaisir.
Piste des Indiens Ski de randonnée Ski de fond
Ski & rock, cocktail d’hiver aux Portes du Soleil
Culture française, culture suisse, les Portes du Soleil cultivent aussi la culture rock !
Concerts sur les pistes en journée et prolongations en stations, le festival Rock The Pistes unit le domaine dans une déferlante de son, en live et en altitude. 7 jours de rock, 5 concerts géants sur les pistes, 50 concerts off dans les 12 stations et 28 000 festivaliers, le cocktail est unique en Europe.
Pour les riders mélomanes, il s’agit d’une occasion unique de découvrir le domaine, de station en station à la poursuite du bon son. L’ambiance fait chaque année fondre la neige et danser en chaussures de ski avant de rejoindre les pistes pour profiter jusqu’au bout de la glisse grandeur nature.
Le soir au cœur du village, la ferveur se poursuit lors de vibrants concerts off à la découverte de jeunes talents.
“Nous sommes en 2020 après Jésus-Christ. Toute la planète vélo est chamboulée par une pandémie qui bouleverse de nombreuses compétitions sportives. Toutes ? Non ! Un village peuplé d’irréductibles Gétois résiste encore et toujours à l’envahisseur.”
Portée par la passion du VTT et l’envie d’offrir au public un show grandeur nature, l’association P2V a décidé d’organiser aux Gets du 18 au 20 septembre 2020 une course de DH avec les meilleurs pilotes mondiaux… à huis clos.
Un défi de haut vol relevé avec brio par la team P2V, avec le soutien de la station des Gets !
Genèse d’un événement inattendu
Du 18 au 20 septembre 2020, les meilleurs pilotes de la planète devaient à nouveau s’affronter sur les pistes gétoises et offrir au public un spectacle exceptionnel à l’occasion de la Coupe du Monde Mountain Bike UCI Mercedes-Benz 2020.
Pour des raisons de sécurité sanitaire liée à la crise du Covid-19, la station des Gets, en accord avec l’Union Cycliste Internationale (UCI) et la Fédération Française de Cyclisme (FFC), s’est vu contrainte d’annuler l’événement. La déception est alors immense au sein de la station.
C’est ainsi que l’association P2V, composée de locaux passionnés de VTT, s’est lancée dans le projet un peu fou d’inviter les 30 meilleurs riders mondiaux lors d’une course sur le Mont Chéry, à huis clos afin de respecter les directives gouvernementales.
Un plateau relevé pour une descente rythmée
Une trentaine de pilotes se sont confrontés sur une piste de Descente (DH) shapée en seulement 3 semaines et spécialement pour l’événement. A la fois complète et exigeante, la piste de P2V Invitational est un mix de sauts engagés, de parties techniques en sous-bois dans des racines, de forte pente, de relances, de dévers ou encore de virages typés bike park.
« C’est rare d’avoir des pistes où le niveau, la vitesse et la technique sont les mêmes qu’en Coupe du monde (…) Merci pour ça, la piste est folle ».
Loic Bruni (Numéro 1 classement UCI 2019)
L’événement a rassemblé un plateau international très relevé, notamment le quadruple Champion du Monde Loïc Bruni, le triple Champion du Monde Sud-Africain Greg Minnaar, ou encore la française Marine Cabirou, médaillée des Championnats du Monde 2019, et pour ne pas les citer Loris Vergier, Benoît Coulanges, Troy Brosnan, Steve Peat, Fabien Barel, Tracey Hannah, etc.
Sur cette nouvelle piste étonnante, Loris Vergier a tiré son épingle du jeu et a réalisé le meilleur chrono en 3’20’’35 suivi par Benoit Coulanges 3’22’’59 et Loïc Bruni 3’23’21. Chez les filles, Marine Cabirou a remporté la course 3’58’96 devant Tracey Hannah 4’01’00. Une pensée pour Mélanie Chappaz qui s’est malheureusement blessée lors des trainings.
Podium Femmes 1. Marine Cabirou 2. Tracey Hannah
« Sortir une piste aussi longue en trois semaines de shape c’est assez fou. Je tiens à remercier toute l’organisation et tout le staff pour cet événement et cette piste incroyables »
Troy Brosnan (Numéro 3 classement UCI 2019).
« On espère qu’on va pouvoir utiliser cette piste en 2021 »
Hugo Frixtalon
Un live inédit sur les réseaux sociaux
La compétition a été retransmise lors d’une émission inédite commentée par Florian Letondeur, Loïc Bruni et McFly dimanche 20 septembre à 18h30 sur la page Facebook Les Gets Officiel.
« Le seul événement où on remercie le public de ne pas être venu »
Un follower sur Facebook
Si le public n’était pas autorisé en bord de pistes, il était assurément au rendez-vous pour le live de l’émission sur Facebook. C’est près de 70.000 personnes qui ont vu l’émission en 48 heures.
A l’heure où de plus en plus de manifestations sportives s’annulent pour des raisons sanitaires, cet événement nous montre que, même à distance, la passion du sport continue de rassembler et que la vidéo est un moyen incroyable pour partager des émotions fortes.
Pour voir et revoir les temps forts de l’émission :
➡️ Track preview : 3’15
➡️ Training clip : 7’35
➡️ Interviews pilotes : 9’35
➡️ Live course : 12’55
Une histoire de locaux passionnés
Le staff et les bénévoles de P2V n’ont pas ménagé leur peine pour organiser ce weekend de compétition de haut niveau. Une centaine de volontaires se sont mobilisées avant et pendant l’événement pour préparer soigneusement le nouveau tracé (parfois la nuit à la frontale), gérer la logistique, assurer le travail titanesque de réalisation, production et retransmission de l’émission, accueillir les athlètes dans des conditions sanitaires optimales, etc.
« Un jour, t’as un projet fou. Presque trop… Mais grâce à une équipe de locaux, de passionnés, d’amis qui y croient et qui donnent absolument tout, c’est un rêve qui se réalise ! Quelle belle récompense et quelle inspiration de voir un groupe et sa station aller au bout d’une aventure incroyable et inédite », remercie Florian Letondeur, organisateur et membre fondateur de P2V.
Nous tenons à remercier le staff et les bénévoles pour leur engagement et leur professionnalisme. Merci aux partenaires et sponsors de l’événement (Les Gets Tourisme, Oakley, Michelin et Jean Lain Automobiles), et merci au public d’avoir respecté le huis clos.
Crédits photos : Keno Derleyn – Remi Fabrègue – Richard Bord – Mel Carle
Une explosion de jus légèrement acidulé dans la bouche, les doigts (et le t-shirt) maculés de violet, la langue bleue à faire pâlir un schtroumpf… On se souvient tous des après-midis d’été à cueillir et à manger des myrtilles sur les sentiers.
Fruit sauvage de montagne par excellence, la myrtille se ramasse à différentes altitudes selon les massifs, de juin à septembre.
Alors que les vacances touchent à leur fin, on vous propose de prolonger les saveurs de l’été à la maison avec la recette de la tarte aux myrtilles, un incontournable de la gastronomie savoyarde.
Un dessert souvenir, façon madeleine de Proust
Comme dit l’expression, « il existe autant de recettes que de cuisiniers ». Alors on a choisi de donner la parole à Sandra, cheffe pâtissière dans un des restaurants des Gets, qui nous livre ses secrets pour réaliser une tarte aux myrtilles empreinte de gourmandise et de souvenirs d’enfance.
« La tarte aux myrtilles, c’est le souvenir des après-midis chez ma grand-mère. Simple et authentique, j’aime ce dessert car c’est le parfait mariage entre le sablé croustillant et les fruits naturellement sucrés et acidulés », nous confie Sandra tout en posant les myrtilles rondes et alléchantes sur la tarte.
On vous révèle les précieux conseils de la restauratrice gétoise :
Tout d’abord, la cueillette :
« La cueillette des myrtilles à la main, ça se mérite ! », prévient Sandra. Mais c’est avant tout une activité ludique et… gourmande. Une myrtille cueillie = cinq myrtilles mangées. « Pour ne pas abîmer les baies lors de la cueillette, j’utilise un seau en plastique assez large et pas trop haut pour éviter d’écraser les petits fruits ».
Ensuite, le tri :
💡 Sandra vous donne une astuce pour trier facilement les baies : « Vous disposez les myrtilles sur le haut d’un plateau que vous penchez légèrement. Vous secouez délicatement le plateau de gauche à droite pour faire rouler les myrtilles vers le bas du plateau et, comme par miracle, les feuilles et branches restent accrochées en haut. »
Pensez ensuite à bien laver les myrtilles sauvages. Le mieux, c’est encore de les cuire 5 min au four directement sur la tarte. Vous pouvez manger les myrtilles jusqu’à 3 jours après la collecte. Sinon, elles se conservent bien au congélateur.
Pour ceux qui aiment le produit brut, Sandra vous propose une recette alternative, et pas n’importe laquelle : celle de sa grand-mère !
« Si vous ne voulez pas agrémenter votre tarte de crème pâtissière ou de chantilly, vous pouvez étaler un œuf battu sur le fond de tarte avec un pinceau et le flasher pendant 5 min à 180° au four. Ça fera l’effet d’un film protecteur qui assurera à votre tarte de rester bien croquante ».
Autre suggestion pour « imperméabiliser » votre pâte : badigeonnez une fine couche de chocolat blanc fondu au pinceau sur votre fond de tarte et laissez refroidir 3-4 min au frigo.
Recette pour 8 à 10 personnes
Pâte sucrée :
- 150gr de beurre
- 1 œuf entier
- 90gr de sucre glace
- 270gr de farine
- 30gr de poudre d’amande
- Une pincée de sel
Dans un plat, mélanger dans l’ordre le beurre, le sucre glace, l’œuf entier, la farine, la poudre d’amande puis la pincée de sel.
Coucher la pâte dans un plat à tarte et mettez au four à 180° (thermostat 6) pendant environ 15 minutes (surveillez à la coloration).
Crème pâtissière :
- 1L de lait infusé à la vanille
- 180gr d’œufs
- 150gr de sucre
- 80gr de maïzena
Porter le lait infusé à la vanille à ébullition. Verser le mélange sur les œufs, le sucre et la maïzena en dehors du feu. Remettre sur le feu et monter à ébullition pendant 2 minutes en fouettant constamment dans tous les recoins de la casserole. Après 2 minutes, débarrasser le mélange, le mettre dans un plat à gratin et le recouvrir d’un film plastique au contact de la crème pour éviter la création d’une croûte et le mettre au frigo. Une fois que la crème est refroidie, verser la crème dans un récipient et fouetter à nouveau pour la rendre bien lisse.
Nappage neutre :
C’est un plus de napper vos fruits pour leur donner un aspect brillant et appétissant. Si vous avez l’habitude, vous pouvez faire votre nappage vous-même avec de l’eau, du sucre ou du miel.
Sinon, voici un super conseil💡: utiliser de la gelée de fruits rouges que vous délayez avec un peu d’eau tiède afin d’enrober et de faire briller vos myrtilles.
Pour finaliser votre tarte, vous n’avez plus qu’à étaler la crème pâtissière dans le fond de tarte déjà cuit avec une cuillère ou une poche à douille puis à poser délicatement vos myrtilles.
Bon appétit !
Profiter des plaisirs simples de la marche en pleine nature, découvrir des panoramas exceptionnels sur la chaîne du Mont Blanc et les montagnes environnantes, c’est ça le secret de la randonnée aux Gets.
Que devez-vous emporter dans votre sac à dos ? Quels sont les plus jolis spots pour regarder le coucher de soleil, faire un pique-nique ou planter sa tente ?
Dans cet article, on vous donne tous les bons plans pour vivre pleinement vos futures randonnées.
Les indispensables à mettre dans votre sac
Préparer un sac pour une randonnée à la journée, rien de plus simple. On connaît vos priorités : vin, fromage et saucisson. Certes, c’est la base mais ce n’est pas tout… On a préparé pour vous une checklist des indispensables pour une journée idéale de randonnée.
Les chaussures de marche : si vous êtes un.e adepte des randos sportives, préférez des chaussures basses et légères avec une bonne accroche de semelle. Des chaussures de trail feront très bien l’affaire. Si vous souhaitez être bien maintenu au niveau de la cheville, optez plutôt pour des chaussures hautes et rigides.
Le sac à dos : Pour une randonnée à la demi-journée ou journée, l’idéal est un sac de 20-30L : assez petit et léger. Pas besoin d’être surchargé pour gambader dans les alpages ou crapahuter sur les sentiers.
La paire de chaussettes technique : Qui ménage sa monture va loin ! Vous l’aurez compris, en randonnée, il est essentiel de prendre soin de ses petons pour marcher plus haut, plus loin. Et ça commence avec une bonne paire de chaussettes, assez épaisse et montant jusqu’à la cheville, pour éviter les échauffements et prévenir les ampoules.
Les vêtements adéquats : Vous devez penser à adapter votre équipement selon la saison et les conditions météo. Été comme hiver, on prend toujours une veste coupe-vent : un classique qui en a déjà sauvé plus d’un de la crise d’hypothermie ! Par temps chaud et ensoleillé, n’oubliez pas de prendre un chapeau ou une casquette, des lunettes de soleil et de la crème solaire. Par temps froid, emportez une couche technique, une doudoune, un bonnet et des gants qui vous seront bien utiles en altitude. Le buff (cache-cou) fait également partie des indispensables pour se protéger le cou ou la tête.
La paire de bâtons : parfois mal utilisés, souvent négligés, les bâtons de randonnée sont de précieux alliés de votre journée de marche. N’hésitez pas à vous faire conseiller pour l’achat de bâtons adaptés à votre pratique. En montée comme en descente, c’est 30 % de pression en moins sur vos articulations. Vos genoux vous en remercieront !
Autre argument intéressant : si votre compagnon de cordée devant vous est trop lent, vous saurez quoi faire pour accélérer le rythme 😉
De l’eau en suffisance : non, vous n’êtes pas (encore) un chameau pouvant parcourir des kilomètres sans boire une goutte d’eau ! Alors pour éviter la fatigue, les maux de tête et les crampes, il est important de bien s’hydrater. Pour une randonnée à la journée, on vous conseille de partir avec minimum 1,5L d’eau par personne et de vérifier s’il y a des points d’eau potable sur le parcours pour remplir vos gourdes.
De la nourriture : on le sait tous, le pique-nique de midi est un moment sacré pendant une randonnée. En plus de votre sandwich, n’oubliez pas de prendre quelques snacks nutritifs pour éviter la fringale en pleine ascension. On a un petit faible pour les compotes, les pâtes de fruits, les barres de céréales ou les fruits frais*.
*Bien que biodégradables, nous insistons sur le fait de ne pas jeter vos déchets organiques dans la nature car ils peuvent attirer des prédateurs (rats…) menaçant les espèces protégées du domaine.
Lire aussi : TOP 7 des meilleurs spots de pique-nique aux Gets
Une trousse de secours : En cas de petits bobos, on pense à prendre du désinfectant et des pansements. Pour les blessures plus conséquentes (entorse), emportez avec vous une bande de maintien. Sans oublier la crème solaire ! Pour les randonnées plus longues, une couverture de survie n’est jamais de trop.
La lampe frontale : si vous avez pris du retard sur votre itinéraire et que le soleil se couche. On dit merci à tonton Jean-Mi et à son sens de l’orientation pointu qui vous a fait faire un détour de 10km.
Une carte : vous pouvez emporter une carte topographique, une boussole doublée d’un GPS pour vous la jouer à la Mike Horn mais, en réalité, vous n’avez pas besoin de carte IGN pour découvrir les petits trésors du territoire des Gets ! Il suffit de télécharger le guide des sentiers pédestres des Gets. Vous y trouverez les fiches techniques et tracés de toutes les randonnées du domaine.
Les moins indispensables, souvent lourds ou encombrants mais quand même très chouettes
- Les jumelles pour scruter les animaux qui se cachent dans la forêt ou au loin dans les alpages. Vous pourrez ainsi faire croire à vos amis que vous avez vu un chamois sur le versant d’en face.
- L’appareil photo pour capturer les lumières rasantes du soir avec votre nouvel objectif 400 mm de 3 kg.
- Le caquelon à fondue, si vous voulez craquer un bon repas savoyard face au Mont Blanc !
Si vous préférez être encadré par des professionnels, plusieurs guides de montagne sont disponibles dans la station pour vous accompagner.
Nos spots (plus très) secrets
Crête du Ranfolly Chapelle de Jacquicourt Bivouac au Mont Caly
- Lever de soleil au sommet du Mont Chéry
- Coucher de soleil sur la crête du Ranfolly
- Pique-nique à la Chapelle de Jacquicourt, un site caché dans un environnement superbe et isolé
- Le panorama le plus fou : marcher sur le sentier des crêtes du Mont Chéry au Mont Caly
- Prendre un peu de hauteur sur la plateforme du Ranfoilly
- Bivouac* en 2 versions :
(1) « Roots » dans un écrin préservé face au Mont Blanc : au sommet du Mont Chéry
(2) « Chill » avec un accès facile en voiture : au sommet du Mont Caly
* Rappel des règles de bivouac : en tente ou à la belle étoile et pour une seule nuitée entre le coucher et le lever du soleil, soit le plus souvent entre 19h et 9h. Le site de bivouac doit être restitué dans un état impeccable.