A l’occasion de la pré-ouverture du Bikepark des Gets à partir du 26 mai, nous avons rencontré l’équipe des shapers qui ont travaillé ces dernières semaines à façonner les pistes et modules de votre terrain de jeu préféré.
Entre deux coups de pelle, ils nous expliquent comment ils ont préparé le Bikepark cette année.
🔥 Ouverture du Bikepark en continu à partir du 17 juin 🔥
Comment se passent les journées de préparation avant l’ouverture du Bikepark ?
La première grosse partie du boulot consiste à reconstruire les modules qui ont été déconstruits et à restaurer les pistes qui ont été abîmées pendant l’hiver. Il y a des sentiers à ratisser, des arbres en travers à déplacer, on doit lisser le terrain pour que les pistes puissent avoir leur espace. Ça prend entre 10 et 15 jours pour refaire tout ça ! Le balisage est aussi une partie importante de notre travail. Et si on a le temps, on fait un peu de création sur de nouvelles parties, comme on le fait aujourd’hui.
Après, on attaque le mini jump park selon des lignes directrices précises. Il faut qu’il y ait une ligne verte, une ligne bleue et une ligne plus engagée pour que tout le monde puisse rouler dessus. On change les modules d’année en année pour ça reste intéressant pour les clients qui viennent chaque année. On essaie de prendre en compte l’avis des clients, des locaux et via les réseaux. Il y a beaucoup de gens qui nous font des retours, c’est top !
Mini jump park avant/après
Comment est organisée l’équipe de shapers aux Gets ?
On est une équipe de huit saisonniers, tous passionnés de vélo : 3 à la pelleteuse, 3 patrouilleurs et 2 shapers qui font les finitions à la main. On se relaye en fonction des travaux à réaliser. On commence les travaux début mai pour une pré-ouverture du Bikepark fin mai.
Qu’est-ce qui fait un bon shaper ?
Le premier truc, c’est d’être passionné de vélo. Il faut aussi aimer bosser dehors et ne pas avoir peur du travail physique.
Quels sont les travaux que vous préférez faire ?
Le plus intéressant pour nous, c’est la création. Pouvoir laisser courir son imagination et sa créativité sur une pente vierge, concevoir des modules, etc. Mais on doit respecter la charte des pistes. Donc si on prépare une piste verte, on ne peut pas faire n’importe quel module dans n’importe quel degré de pente ; il faut respecter la catégorie des pistes. On doit aussi s’adapter à notre clientèle car il y a beaucoup de débutants qui viennent ici donc on ne peut pas faire que des pistes engagées.
Comment concilier shape et respect de l’environnement ?
Dans l’équipe, on est tous amoureux de la nature, de la montagne et on a envie que ça reste ainsi. De plus, nous suivons des directives strictes quant à l’aménagement du Bikepark. On fait très attention à la végétation et la flore locale et on ne va jamais dans les zones protégées. On met un point d’honneur à ne pas laisser de traces de notre passage, à intégrer visuellement les pistes dans le paysage et à respecter la nature.
Quels sont pour vous les atouts du Bikepark des Gets ?
Aux Gets, on a un assez grand domaine (128km de pistes) qui permet de rouler plusieurs journées sans s’ennuyer. D’année en année, les pistes évoluent et ça devient de plus en plus sympa de rouler ici.
L’autre gros avantage, c’est d’être au cœur des Portes du Soleil ! Depuis les Gets, tu peux accéder à tout un tas de domaines. Avec le forfait Portes du Soleil, tu peux facilement rouler pendant une semaine, voire 15 jours, sans passer deux fois sur la même piste.
Shape d’un virage relevé dans le mini jump park
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On le voit partout…. Sur les routes, les sentiers en forêt ou les pistes en montagne, le vélo à assistance électrique a véritablement explosé ces dernières années. Vous vous demandez pourquoi ? Le mieux, c’est encore d’essayer non ?
Ça tombe bien, Les Gets et les Portes du Soleil ont aménagé des parcours adaptés à la pratique du e-bike.
Vous êtes prêts à mouiller le maillot ? On vous emmène en randonnée pour découvrir cette discipline so « branchée ».